
autre quartier et ont les mêmes commodités.
L’on y a construit aussi des bains
pour les pauvres.
Quant aux eaux minérales destinées à
etré bues, elles coulent dans une vaste cuvette
en marbre blanc, placée sous un joli
petit temple de forme antique et d’une
belle exécution.
Les eaux de Buxton sont plutôt tièdes
que chaudes, puisqu’elle ne font monter
le thermomètre de Farenheit qu’à quatre-
vingt deux degrés. Le docteur Pearson ,
qui les a analysées , dit que l’a ir, qui s’en
dégage en assez grande abondance, ne contient
pas un atome d’air fixe, mais de la
mofète atmosphérique , gaz azotique de
la nouvelle nomenclature (1). Ce qui est
très-remarquable,
Le village de Buxton n’est pas bien considérable
, et la plus grande partie des mai-
(0 Le mot azote, dérivé du grec, exprime privation de
y ie; mais comme d’autres gaz produisent le même effet, 1s
mot est impropre. Je n’attaque pas les principes de la chimie
pneumatique, mais son langage. Si cette maladie, aussi hy-
deuse pour la langue de Racine, de Fénélon, de Buffon , da
sons appartient au duc de Devonshire j elles
sont louées à des aubergistes et lui pro:
curent un grand produit j un seul de ces
cabarets, le plus voisin des bains, est affermé
douze cents livres sterlings j les seuls
bains lui rendent au moins trente-six mille
livres de rente argent de France, à ce
qu’on nous a assuré.
Pour attirer plus de monde dans les diverses
maisons qui lui appartiennent, M.
le duc de Devonshire a imaginé un moyen
qui lui a réussi ; il ne fait payer que six
sols argent d’Angleterre par jour ( douze
sols de France ) à ceux qui viennent prendre
les eaux et qui logent dans ses maisons
, tandis que ceux qui occupent des
chambres ailleurs paient un shelling par
jour.
Voltaire, etc. , que la lèpre pour le corps d’une belle femme
, gagne dans les autres sciences, nous allons réaliser l’em-
blême de la tour de Babel, et la confusion des langues amènera
la confusion des esprits : c ’est ainsi qu’on arrive à la
barbarie.