E T A U X H i B R I D E S . /¡g
co.mme ces deux voyageurs se sont principalement
attachés aux tableaux pittoresques
, sans entrer dans les détails qui pour-
roient intéresser pins particulièrement les
naturalistes, j ’ai cru qu’on me sauroit peut-
être quelque gré de marcher dans cette
dernière carrière.
De la Grotte de F i n g a l o u An-uavine.
C e superbe monument d’un grand in cendie
souterrain, qui se perd dans l’antiquité
des tems, a un caractère d’ordre et
de régularité si étonnant qu’il est difficile
à l ’observateur le plus froid et le moins
sensible aux phénomènes qui tiennent aux
révolutions du globe, de n’être pas singulièrement
étonné à l’aspect de cette espèce
de palais naturel, qui semble tenir du
prodige.
C’est pour me mettre à l’abri de toute
critique sur les sensations que mon ame
a éprouvée en contemplant la plus extraordinaire
de toutes les cavernes connues,
que je vais emprunte* les expres-
Tome IJ,