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mesure qu’on entre dans le territoire de
Kinghorne $ mais en approchant du bourg ,
on trouve les basaltes en place, c’est-a-
dire , disposés en grands courans, tels que
les volcans les ont vomis.
L’on voit entre Kirkaldy et Kinghorne,
à une petite distance du chemin, trois
pierres brutes debout, érigées en mémoire
de cjuelqu’événement dont la trace est perdue.
Ces pierres sont de grés dur à gros
grain de couleur jaunâtre j la plus élevee
a un peu plus de quinze pieds de hauteur ,
hors de terre, et doit entrer au moins de
cinq pieds dans le sol \ leur épaisseur est
considérable. Les deux autres sont un peu
moins grandes , voyez planche 1. Ces mo-
numens paroissent d’une haute antiquité.
Sont - ils l ’ouvrage des Romains ? J’en
doute ; car ce peuple belliqueux, à l’époque
ou il entra en Angleterre et chercha
à vaincre les Calédoniens, qui lui opposèrent
la plus vigoureuse résistance, étoit
trop familier avec les arts pour élever des
monumens aussi rustiques, où l’on ne voit
aucune inscription, et où l’on ne distingue
pas la moindre trace de travail. Il