spath fluor opaque, en crystaux cubiques
isolés ( ces trois matières se trouvent à
trois milles de Buxton , sur la montagne
de Diamond’s - H ill ) ; du tuff calcaire
avec des plantes qui y.sont incrustées;
de la manganèse en rognon, du plomb ,
du cuivre, de la calamine et de la blende
; des eaux thermales à Matlock-Old-
Bath, à Matlock-New-Bath } à Buxton ,
des eaux minérales acidulés à Quant ou
Quarnden ; une source intermitente à 27-
deswall; plusieurs grottes ou cavernes naturelles
, dont quelques - unes sont très-
profondes , telles que celles de Castletown >
de Pooles - Hole , à’Eiden - Hole , de Ho-
sens H oie , de Burmforth-Hole , de Lath-
K ill-A r s e . Mais un fait remarquable au
sujet de ces cavernes , c’est qu’il y a des
ruisseaux qui coulent en assez grande abondance
dans presque toutes.
Tel est l’esquisse rapide des objets principaux
qu’on remarque dans le Peack du
Derbyshire ; leur étonnante diversité, dans
un si grand rapprochement, est fait pour
etonner les naturalistes les plus exercés
dans la géologie. Aussi M. Ferber , si connu
par ses Lettres sur la minéralogie de
VItalie, dans un essai qu’il a publié sur
le Derbyshire, n’a pu s’empêcher d’écrire
dans la préface qui précède cette brochur
e , que sans M. "Whitehurst, a qui ce
pays étoit si familier, et sans M. Burdett,
qui a publié une belle carte du Derbyshire,
il ne se seroit jamais reconnu dans
un pays aussi extraordinaire.
« Je confesse , dit i l , sincèrement, que
« sans le secours de ces deux personnes ,
«< j ’aurois souvent eu de la peine à expli-
« quer un grand nombre de phénomènes
cc qui étoient neufs pour moi. Je ne conte
noissois jusqu’alors que des montagnes
« homogènes ; et toutes les montagnes à
« couches que j ’avois examinées, et dont
« la structure intérieure m’étoit parfaite-
«c ment connue par la visite des mines ,
«c ne me rappeloient aucun exemple com-
« parable à ce que je voyois pour la pre-
« mière fois en Derbyshire. La grande di-
« versité des couches et leur disposition
«c souvent bisarre, que je n’avois observé
« en aucun pays, in’embarrassoient très-
«c souvent ; et je suis persuadé que la même
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