Jÿ<or&ège
à i bêr
quable par le grand nombre de filons verticaux et
parallèles qui Ja forment : elle est très-élevée et très-
escaipée, sur-tout du côté du midi. Le minerai est un
mélange de Fer oligisle , d’argile et de petits grains de
e spath , ce qui donne a la roche qu’il forme un aspect
porphyrilique. ( Napione. ) Le Fer de Suède est le plus
estimé dans le commerce. On trouve également des
montagnes de Fer oxidulé en Laponie.
Les mines d’Arendal, en Norwège, fournissent du
Fer oxidule mêlé de grenat et d’autres pierres des ter-
reins primitifs.
La Sibérie a de riches mines de Fer qui fournissent,
en concurrence avec la Suède, la plus grande partie
du-Fer employé en Russie et dans le reste de l’Europe.
Celles qui sont exploitées pour cet objet sont situées
dans la chaîne des monts Ourals. On exploite aussi en
Sibérie, près de Ribenskoï| entre Oudinsk et Krasnoïsk,
une mine qui est entièrement composée de bois fossile
ferrugineux. On y trouve des troncs d’arbres entiers
enfouis dans un lerrein sabloneux et argileux. (Parlas.)
Le Fer se trouve également dans les autres parties
du monde ; mais ses mines ne softt ni assez connues ni
assez importantes pour nous intéresser. On sait qu’on
trouve en Canada des mines nombreuses et très-riches
qui fournissent du Fer de bonne
17e G e n r e . É T A I N
firacitns. L es minerais d Etain sont peu variés et assez reconnaissables
par une grande dureté et une pesanteur spécifique
qui pftsse toujours 6,g. Ces minerais, grillés et
fondus avec du verre, lui donnent une couleur blanc
de lait.
L Etain , a 1 état métallique , est d’un blanc tirant
sur celui de l’argent : il est plus dur, plus ductile et 1
1 JupITER des alchimistes. — Cassiuros des Grecs, — Pluml-um
album des Latins j le s tan num paroît avoir été un alliage.
plus tenace que le plomb. Lorsqu’on plie un barreau
ou une lame d’Etain, ce mêlai fait entendre un petit
craquement qu’on a nommé cri de l ’Etain. Il est
très - fusible et s’oxide facilement à l’air. Son oxide
est gris et indissoluble dans le verre , auquel il donne
une couleur blanche opaque et beaucoup plus p*ure
que celle qui lui est communiquée par les minerais
d’Etain.
La pesahleur spécifique de ce métal est de 7,296 :
c’est le plus léger des métaux ductiles.
L existence de l ’Etam natif est encore un problème.
Les échantillons , que l’on a cités comme appartenant
à celte espèce, sont ceux de Cornouailles et du bourg
d Epieux, près Cherbourg. L ’un et l’autre sont en
grains malléables , formant une masse friable ; mais
1 un et l’autre ont été regardés comme produits par
1 art et enfouis depuis long-temps dans la terre.
i re E s p . É T A I N OXIDÉ. Hau t . *
• L a pesanteur de ce minerai, qui est au moins de 6,g , car
peut seule, dans bien des cas, faire soupçonner la présence
d’un métal; ses couleurs varient du noir brunâtre
presqu’opaque et un peu métallique , jusqu’au
gris jaunâtre limpide 3, en passant par des nuances
rougeâtres ou jaunes. Il est dur au point de faire feu
sous le choc du briquet; sa cassure est raboteuse : exposé
au chalumeau, il pétille et ne.se réduit à l’état
métallique sur le charbon qu’avec difficulté.
Ce minerai se trouve très-fréquemment cristallisé,
ses cristaux dérivent d’une manière très-visible d’un
cube , qui est leur forme primitive. Ce sont généralement
des prismes à quatre pans principaux terminés par
1 Z i n n s t e i n , la mine d’Etain commune. B r o c h .
Ce qu on nommoit Etain blanc, n’étoit pas un minerai d’Etain ,
mais un scheelin ; cependant M. Proust regarde comme un véritable
minerai d Etain, l’Etain blanc des mines de Mooterey en Galice,