Caractères.
Caractères.
Gissement.
chimiques de ce métal pour le reeonnoître dans le» combinaisons
où il se trouve.
Un des moyens les plus efficaces paroît être l’acide
sulfurique; il change le Molybdène en une poussière
d’un bleu d’indigo foncé. L ’acide nitrique fait passer cet
oxide bleu à l’état d’un acide blanc argentin susceptible
de cristalliser. On ne connoît qu’une seule espèce
dans ce genre.
E s p . M O L Y B D È N E S U L F U R É . Ha 'ùy. 1
Il est d’un gris métallique assez éclatant ; sa texture
est lamelleuse; mais les lamelles qui le composent sont
flexibles, douces et presqu’onctueuses sous le doigt auquel
elles s’attachent ; il laisse sur le papier et sur la
faïence blanche des traces brunes à la manière du graphite
; mais lorsqu’on compare ces traces, on remarque
que celles du Molybdène sulfuré sont verdâtres et
composées de petites lames, tandis que les autres sont
grises et composées de pelils grains. Il se volatilise par
l’action du feu du chalumeau , et produit des vapeurs
blanches à odeur sulfureuse. Il est composé d’environ
0,60 de Molybdène métallique, et de 0,40 de soufre.
( Bvcholz. )
Le Molybdène sulfuré, quoique conducteur de l’électricité,
acquiert l’électricité résineuse par le frottement,
et comme la plupart des pierres onctueuses , il communique
à la résiné sur laquelle on le frotte , l’électricité,
vitrée. Sa pesanteur spécifique est de 4,738.
Ce sulfure est susceptible de cristalliser. M. Haiiy
présume que sa forme primitive est un prisme droit à
bases rhombes dont les angles ont 120^ et 6od.
Le sulfure de Molybdène appartient exclusivement
aux terreins primitifs; on ne le trouve même guère que
dans les roches les plus anciennes, telles que les granités.
1 Wasser bley, le Molybdène sulfuré. Broch, — Moiybdénite,
K i r w .
ïî est disséminé dans ces roches, dont il semble foi mei ,
dans certains cas , une des parties constituantes. Dans
d’autres circonstances , on le trouve en rognons. Il
accompagne souvent les mines d’étain. Les minéraux
qui lui servent assez ordinairement de gangue , sont le
schéelin ferruginé, le quartz, l’arsénic natif, la chaux
fluatée, la baryte sulfatée, &c.
On a trouvé le Molybdène sulfuré : eu France, dans
les environs du Mont-Blanc, au pied du rocher nomme
le Talèfre ; il est en petites lames disséminées dans un
granité gris. — A la mine du Tillot., dans les Vosges ;
— en Bohême , dans les mines d’étain de Sclackenwald
et de Zinnwald ; — en Saxe, à Allenberg, &c. ; — en
Suède, à Norberg, avec du fer oxidulé ; et à Hackespicken,
près de Norberg, dans une stéatite blanche
( P e l let ier); — en Islande, dans un granité à felspaih
rouge.
4e G e n r e . S C H É E L I N . H a ü y . 1
L e Schéelin est encore un de ces métaux fragiles et
même friables , qui sont presque irréductibles , et qu’on
n’a pu voir distinctement sous l’état métallique. On doit
donc chercher des caractères génériques dans son oxide.
Cet oxide, insoluble dans tous les acides, prend une
couleur jaune-cilrin dans l’acide nitrique.
C’est presque tout ce que l’on peut dire sur les caractères
distinctifs de ce métal.
V e E s p . S C H É E L I N C A L C A I R E . Haut. “
Ce minerai ressemble entièrement à une pierre : il
est ordinairement translucide, limpide et jaunâtre, avec
1 Tungstène delà plupart des minéralogistes. — On a substitué
à ce nom , qui veut dire pierre pesante , celui de Schéelin , en l’honneur
du chimiste ScHEELE qui a découvert ce métal.
1 Schwerstein, la pierre pesante. Brochant. — Wolfram de
couleur blauche. R om£-d e -Li s l E. — Mine d'étain blanche de quelques
minéralogistes ; mais c'est par erreur qu’on lui a donné ce nom.
Lieux.
Caractères,
Caractères.