et faciles à pulvériser. Ils se boursoufflent au chalumeau,
et s’y fondent en un'verre d’un rose pâle.
Leur forme primitive (A) est un prisme droit à bases
lho tubes, dont les pans font enlr’eux des angles de iog1 1
18' , et de 704 32'i{HAÜr. )....~
Ce minéral est composé de o,35 | de chaux -, o,56 |
de silice ; 0 ,2 4 d’acide boracique , et 0,04 d’eau.
( K tA PH O TH . )
Il a été trouvé près d’Arendal, en Norwège , par
M. Esmark. Les échantillons que M. Haüy a reçus, sont
accompagnés de talc lamellaire verdâtre.
S I L E X Ï I A S M E .
I l faut rapporter à l ’espèce du Silex ce minéral,
décrit par M. Werner et par ses élèves. Nous n’avions
pu le voir lors de la rédaction de l’article du Silex. Depuis
ce temps, M. Gillet en a reçu des échantillons.
Il est d’un vert plus ou moins foncé ; ses teintés, souvent
mélangées, forment différens dessins -, Sa cassure
est conchoïde et luisante.
Il est aussi dur que la calcédoine ; il est translucide, et
même diaphane | comme elle, dans les éclats minces.
Il blanchit au chalumeau , mais il est in fusible.
Celte pierre vient d’Italie et du Levant. Elle a été surtout
employée par lés anciens. On dit qu’on a trouve
aussi du Silex plastne â Taltsâ, dans la Haute-Hongrie,
et à Bojanowitz en Moravie, dans une montagne de
serpentine ; il y est disséminé en morceaux arrondis,
accompagnés de Silex corné et de Silex pyromaque. Ce
Silex est très-voisin de la calcédoine ; mais il a une
couleur verte, qu’on ne peut attribuer à cette agate. Il
se rapproche davantage du Silex prase ; il diffère beaucoup
par sa couleur du Silex chrysoprase.
D I O P S I D E . H a ü y .
Cette pierre s’est présentée en cristaux généralement
prismatiques, dont la forme primitive est un prisme
quadrangulaire rectangle à base oblique ; l'incidence
de la diagonale (AO) de la base sur l ’arête (H) (p l. 46,
fig. 8, A), est de 107 d 8'. Ces prismes ont la cassure lamel-
leuse dans le sens parallèle aux bases ; ils ne sont pas
aussi faciles à diviser dans le sens des pans. ( H a ü y . )
Les cristaux de Diopside sont tantôt des prismes à
quatre pans, tantôt des prismes à douze pans, terminés
par des sommets obliques à six faces ( D. diclodécaèdre,
p l. 16, fig. 8, B) , tantôt des prismes cannelés ou striés
longitudinalement. On trouve aussi cette pierre en cristaux
lamelliformes, et même en masses amorphes et
compactes. Les uns sont petits et opaques ; les autres
plus gx-os et translucides. Leur couleur varie entre le
vert pâle et le blanc jaunâtre.
Le Diopside se laisse rayer par le verre ; il fond au
chalumeau, mais avec quelque difficulté , en un verre
limpide ou grisâtre.
La variété qui a pour forme le prisme à quatre pans
a été trouvée dans la plaine de Mussa, élevée au-dessus
et à l’extrémité de cette partie de la vallée de Lans,
qu’on nomme vallée d’A la , en Piémont.
Ses cristaux sont implantés sur une roche de serpentine
noire, et remplissent les fissures de cette roche. La chaux
carbonatée saccaroïde, le fer oligiste, &c. les accompagnent.
La variété didodécaèdre a vient de la montagne de
Ciarmetta, qui est située au-delà du rocher de la plaine
de Mussa, nomme Testa - Çiarva, à l’extrémité de la
vallée d’Ala en Piémont.
Ces deux variétés ont été découvertes par M. le docteur
Bonvoisin.
I D O C K A S E ».
M. le docteur Bonvoisin a décrit de l’Idocrase en
beaux cristaux d’un vert tendre, passant quelquefois à
la couleur jaune-rougeâtre du vin blanc. Il l’a trouvée
1 M u s s i t e . B o n v o i s i n .
1 A l a l i t e . B o n v o i s i n .
* Péridot-idocrase. B o n v o i s i n .