Orient de
V A s ie .
A rch ip el
d'E urope .
A fr iq u e .
Amérique.
Le minerai rend de 18 à 20 p. §. Le produit annuel de
ces mines est de 20,000 quintaux de Cuivre. (P atrin.)
On trouve aussi du Cuivre dans le Kamtchatka et dans
1 île dite Mednoï-Oslrow, qui est sur ses côtes orientales.
Il y a également au Japon , dans les provinces de
Kijnok et de Surunga, des mines de Cuivre importantes,
puisque ce pays verse ses Cuivres jusqu’en Europe. —
On en connoît en Chine, dans la province de Y un -
N an. — Parmi les îles de la mer des Indes, on cite celles
de Formose, de Macassar, de Bornéo et de Timor,
comme renfermant des mines de Cuivre très-riches-
Quelques-unes, comme celle de Bornéo, donnent
l ’alliage connu sous le nom de tombac.
Parmi les îles de l’Archipel, celle d’Eubée, et surtout
celle de Chypre, étoient célèbres par leurs mines
de Cuivre.
Il y a des mines de Cuivre en Barbarie, dans le
royaume de Maroc ; — en Abyssinie, &c. Il y en a aussi
dans les montagnes qui sont au nord du Cap de Bonne-
Espérance , au-delà du pays des Namaquas, sur la
côte occidentale d’Afrique. Le minerai est du Cuivre
sulfuré, probablement riche et facile à traiter , puisque
les naturels du pays savent fondre ce minerai, et en
retirer le Cuivre métallique. ( B a r r o w . )
Les mines de Cuivre d’Amérique sont encore peu
connues quant à leur nature , mais la richesse de quelques
unes surpasse celle de toutes les mines de l’Europe.
Ce sont sur-tout les mines exploitées de la province de
Coquimbo, dans le Chili, qui ont donné les masses de
Cuivre natif les plus extraordinaires par leur volume.
Celles du Pérou et du Mexique, quoiqu’exploiléesavantageusement,
sont moins riches. Les mines de Cuivre
d’Aroa , dans la partie septentrionale de l’Amérique
méridionale, sont du Cuivre gris, du Cuivre azuré et du
Cuivre malachite. Ces dernières donnent i,5oo quintaux
de Cuivre par an. (Hvmbolvt. )
Dans l’Amérique septentrionale , on a trouvé des
masses de Cuivre natif près de la baie d’Hudson. Les
naturels du pays n’ont besoin que de le forger pour
l’adapter à leurs usages.
21e G e n r e . M E R C U R E h
L a liquidité du Mercure à la température ordinaire Caractèr«».
dans laquelle nous vivons,est un caractère remarquable
qui distingue particulièrement ce métal de tous les autres.
Les minerais de Mercure n’ont pas de caractères extérieurs
aussi tranchés que le Mercure natif ; mais lorsqu’on
soupçonne la présence de ce métal dans un minerai
, on peut le faire reparoitre aisément sous forme
métallique, en chauffant au-dessous d’un corps froid
ce minerai mêlé de limaille de fer ; le Mercure revivifié
et volatilisé se condense sur ce corps froid sous forme de
gouttelettes.
Le Mercure métallique est d’un blanc éclatant ; il est
liquide à la température ordinaire de l’atmosphère, solide
à — 4°4 du thermomètre centigrade, et commence à
se volatiliser à -f- 23d. Il paroit que le Mercure solide
est malléable, et qu’il cristallise en octaèdre. Sa pesanteur
spécifique, lorsqu’il est liquide, est de 13,568 , et
de 15,6 i 2, lorsqu’il est solide. (Bio d le .)
i re E s p . M E R C U R E N A T I F ».
C e métal se trouve disséminé en petits globules dans Caractère»,
diverses gangues , et contracte avec elles une sorte
d’adhérence. On le fait paroître en plus grande quantité
en frappant sur ces gangues ou en les chauffant.
On trouve le Mercure natif dans presque toutes les Gîas«m«»t.
mines qui renferment les autres minerais de ce métal.
IL coule à travers les fissures des roches, et se réunit
quelquefois en quantité assez considérable dans leurs
cavités.
1 Vulgairement vif-argent.
* Gediegen quecksilber, le Mercure natif. Br o c h .
h, Q