G îs sement
, g én é ra l.
On le trouve en Saxe; — dans le Ëannat, à Saskap;
— en Angleterre, à Karrarach dans le comté' de Cornouaille
; il y accompagne le cuivre arséniaté ; — dans le
AVirtemberg, à Reinerzau , avec le cobalt terreux ; —
en France, à Saint-Symphorien, près d’Aulun ; il y e3t
en filon dans un granité friable ; sa couleur est d’un
jaune verdâtre. ( C h a m p e a u x . ) A Chanteloube , près
Limoges, dans un granité friable ferrugineux. ( A l l v a v t
et Cr e s s a c . )
a. Urane oxidé pu lvéru len t *£ Il est d’un jaune vèr-
dâtrs. Il se présente en petites masses à cassure terreuse,
ou en poussière répandue à la surface des autres minerais
d’U rane, et notamment de l ’Urane oxidulé.
On le trouve à-peu-près dans les mêmes lieux que
les espèces précédentes.
On voit par ce qui vient d’être rapporté, que l’Urane
appartient aux lerreins primitifs, et que ce métal est
peu répandu à la surface de la terre a.
8 e G e n r e . C É R I U M 1 * 3.
L e Cérium n’a pas encore pu être réduit à l’état
métallique de manière à permettre d’observer complètement
ses propriétés dans cet état il paroît être très-
cassant, lame lieux et d’un blanc grisâtre. On ne peut
donc hien caractériser le Cérium que par les propriétés
de son oxide.
On connaît deux degrés d’oxidation de ce métal. Le
1 Uran okker, l’ocre d'Urane. Eroch.
4 La substance à laquelle on a donné le nom de silène, et qu’on
a regardée pendant quelques moroens comme un métal nouveau, s’est
trouvée , d’après de nouvelles expériences de M. Proust, n’ètre qu’un
minerai d’Urane.
3 C’est à MM, Hisinger et Berzelius, chimistes de Stockholm ,
qu’011 doit la connoîssance du Cérium, et les premières analyses du
cérite , qui étoit désigné sous le nom de tungsteen de Bastna'es.
M. K bproth avoit cru récounoître dans le cérite une nouvelle terre „
du’il avoit nommée ocreice.
premier donne un oxide blanchâtre ; le second donne
un oxide rouge de brique. L ’oxide blanc se combine
avec les acides, et s’y dissout assez facilement ; ses dissolutions
sont roses. L ’oxide rouge n’est facilement dissoluble
que dans l’acide muriatique, et il se dégage alors
de l’acide muriatique oxigéné’; ses dissolutions sont rougeâtres.
Ni l ’un ni l ’autre oxide n’est dissoluble dans
les alcalis purs. Les dissolutions du Cérium sont précipitées
en blanc par les prussiales et par tous les alcalis,
et en jaunâtre par l’acfide gallique. Les précipités blancs
rougissent par la calcination. L ’hydrogène sulfuré précipite
en blanc les dissolutions de ce métal, mais il
ne s’y combine pas.
E s p . C É R I U M C É R I T E h
O n nommera ainsi le minérai qui renferme l’oxide Caractères,
de Cérium. Il est d’un rose pâle, d’une dureté assez considérable
pour rayer le verre. Sa pesanteur spécifique
varie de 4,Ô3 à 4,g3. Sa cassure est grenue, à grain fin,
un peu brillante ; sa poussière est grisâtre ; elle devient
rouge par la ca'cinalion , et perd 12 p. g de son poids.
Le Cérite est infusible au chalumeau ; il ne colore point
le verra de borax. Il renferme , d’après M. Vauquelin :
Cérium oxidé, 0,67 ; silice, 0,17 ; chaux, 0,02 ; fer oxidé,
0,02 ; eau et acide carbonique, 0,12.
On a trouvé ce minerai dans la mine de cuivre de Lien
Bastnaes, a Riddarhyta en Suede ; il est accompagné ^ ^ ssement
de cuivre et de molybdène sulfurés, de bismuth, de
mica, d’amphibole, &c.
9e G e n r e . TANTALE. E c k e b e r g .
O n n’a encore vu ce métal ^ue sous la forme d’une Caractère,
matière d’un gris noirâtre âvec un peu d’éclat. On ne
peut donc rien dire sur ses caractères métalliques. Son
oxide est un peu mieux connu ; il est blanc, ne prenant
3 Cérium oxidé silicifère. H a ü y .