^ 4 ® M E T A L L U R G I E .
On doit aussi faire observer que si ces minerais sont
du cuivre pyriteux,et que leur traitement ait été poussé
jusqu au point d’obtenir du cuivre de rosette aurifère,
ou même du cuivre noir tenant de l’O r , on ne
peut point en séparer l’Or avec avantage par le procédé
de la liquation L ’Or ayant plus d’affinité avec le
cuivre qu’avec le Plomb, n’est entraîné qu’en partie
par ce dernier métal. Ces raisons doivent donc faire
donner la préférence au procédé de l’amalgamation.
niatî*o!ifa~ ne décrirons point en détail ce procédé ; il est
le même que celui qu’on a décrit à l ’article du traitement
métallurgique de l ’argent. Nous dirons seulement
que les minerais riches dans lesquels l’Or natif est apparent,
et seulement disséminé dans une gangue pierreuse,
sont directement broyés avec le mercure sans aucun#
opération préparatoire. Quant aux minerais pauvres
dans lesquels 1 Or est pour ainsi dire perdu au milieu
d une grande masse de fer, de cuivre sulfurés, &c. on
leur fait subir un grillage avant de les amalgamer. Cette
opération paroît nécessaire pour mettre à nu l’Or métallique
enveloppe par ces sulfures. Le mercure avec lequel
on broyé le minerai, s’empare alors de tout l ’Or en
quelque petite quantité que soit ce métal.
^Affinage de L ’Or qu’on obtient par le moyen de l ’affinage au
plomb , est privé de cuivre, de plomb, et de la plupart
des métaux oxidablesj mais il peut encore contenir du>
fer, de l’étain ou de l’argent.
On prive difficilement l’Or du fer et de l’étain qu’il
peut contenir. On conseille pour lui enlever le fer, de
le coupeller avec du bismuth ou avec du sulfure d’antimoine.
L ’Or peut être débarrassé par la coupellation au
plomb, de l’antimoine qui lui reste uni.
L ’étain donne à ce métal une dureté et une fragilité
remarquables, et l’Or ainsi altéré, est très-difficile à
* Voyez la description de ce procédé à l’article du cuivre, §. 4,
page 5Ü4.
O R.
On conseille encore de 1 affiner atec le
purifier. Un co n se il v.........
Mais pour faire iedepart en gran av .
momie , U K prendre plusieurs précautions. DiPAFT>
Si l’Or ne conlienKpaa a-peu-pres es q a r««*5»",î£
son poids d’argent, ce mêla , comme
l’Or est mis en partie à l’abrt de 1 action de 1 acide
nitrique. Lors donc qu’on s’egt assuré par nn essai en
petil\ue l’argent est beaucoup au-dessous de celte pro
portion , ou^oHe l’alliage d’Or et d’argent a ce t, re
en y ajoutant une quantité suffisante de ce dennei
métal. Celte opération se nomme in q u a rta tio n . On granule
alors l’alliage ou bien on le lamine ; on verse dessus
deux à trois fois son poids d’acide nitrique qui doit
être parfaüement pur, et quand on juge que la dissolution
a été poussée aussi loin qu’il est possible par ce
premier acide, on le décante et on en met de
Enfin après avoir bien lavé l’O r , on fait encore bon,lui
sur ce métal de l’acide sulfurique, qui enleva les deux
à trois millièmes d’argent que l’acide nitrique le plus
concentré n’a pu dissoudre ( Z > ^ r et D u e ) , on a
alors l’Or parfaitement pur.
L ’argent tenu en dissolution dans 1 acide niliique es
précipité à l’état métallique par le cuivre , ou à 1 état de
muriate par lemuriate de soude. ... ,
L ’Or ayant dans l’opinion de tous les peuples civilises Tnredel Or.
une grande valeur, on a voulu pouvoir déterminer avec
précision son titre, c’est-à-dire son degre e pure e. n
suppose donc ici, comme pour l’argent, qu’une masse
quelconque d’Or est divisée en mille parties, nommées
millième^. L ’Or parfaitement pur est à J 000 milbemes
de fin ; celui qui contient 6 millièmes d’alliage est a
0,994, &c. 1 ____________ ______ ______ __
1 Oa divisait i Or dans l'ancien système de mesure en \iu 0t quatre