Gissement.
Lieux.
Annotations.
vitreuse 1 ou même résineuse * : il est alors presque
opaque.
Ce minerai, que nous devons regarder comme un
simple mélange de fer oxidé et de Cuivre malachite ,
est rare : on ne l’indique qu’à Saalfeld et à Kamsdorf
en Saxe ; — à Lauterberg, au Hartz ; — à Freuden-
stadt dans le Wirtemberg.
Le Cuivre malachite accompagne la plupart des
autres minerais de Cuivre. La variété soyeuse se trouve
principalement à. la surface des masses de Cuivre sulfuré
, de Cuivre gris , et même de fer oxidé limoneux.
La Malachite compacte se rencontre dans les cavités
des filons d’une manière plus indépendante.
On trouve souvent le Cuivre azuré et la Malachite
intimement mélangés dans le même morceau. Debom
cite un grès de Sibérie qui renferme des noyaux de
Cuivre malachite chrysocolle dont le centre est bleu.
On trouve en Thuringe un grès semblable, qui est
exploité comme minerai de Cuivre, et qui contient en
outre de l’argent, du cobalt et du plomb. Les mineurs
allemands le nomment grès cuivreux (hupfersanderz ).
Les plus beaux morceaux de Malachite soyeuse et
compacte viennent des monts Ourals en Sibérie. On
rencontre aussi ces deux variétés dans presque toutes les
mines de Cuivre de Bohême, de Saxe, de Hongrie,
du T y ro l, &c. que nous avons déjà citées.
On trouve des os , et sur-tout des dents d’animaux
fossiles, qui ont été pénétrés de Cuivre azuré ou de
Cuivre malachite , et qui en prenant ces couleurs ont
augmenté de dureté au point de devenir susceptibles
de recevoir un poli brillant. On a nommé ces pierres
1 Schlackiges eisenschüssiges kupfergrün , le vert de Cuivre fer-
ruginenx scoriacé. B r o ch . — Vulgairement Cuivre vitreux vert.
1 Pecherr de quelques minéralogistes allemands. Il ne faut pas
confondre ce minerai avec l’nrane oxidulé qui a reçu le même nom.
TüsrjnoisEs 1, parce que les premières ont été apportées de
Turquie. On en trouve aussi en Per^e, à Nichapour en
Ca ra.sson , et dans une montagne nommée Phirous, qui
est entre l’Hircanie et la Parlhide. (.Ch a r d in .) Celles
de Perse sont plus sujettes à verdir que les autres. Ces
pierres ont été assez estimées autrefois : on en faisoit
des chatons de bagues, et quelques autres bijoux; elles
etoient même portées à un prix assez élevé.
On en a trouvé une mine à Simorre, département du
Gers. Ces turquoises, qu’on a nommées de nouvelle
roche, présentent, lorsqu’elles sont polies, des raies et
des veines que l’on ne voit pas sur les turquoises dites
de vieille roche.
8' E s p , CUIVRE DIOPTASE ».
C e rainerai est d’un beau vert, ordinairement translucide
; il perd sa couleur au chalumeau et devient d’un
brun-marron ; mais il n’y fond point. Il est à peine
assez dur pour rayer le verre. Sa structure est sensiblement
lamelleuse ; sa forme primitive est un rhomboïde
obtus dont l’angle placé au sommet est de 11 id ; sa
forme ordinaire est le dodécaèdre : enfin sa pesanteur
spécifique est de 3,3.
La Dioptase, à peine connue, paroît être composée
d’environ o,3 de silice, o,3 de Cuivre oxidé , et 0,4
de Cuivre carbonaté. ( Vavquelin. ) On l’avoit placée
parmi les pierres; mais celte grande quantité de Cuivre
nous a engagé à la classer parmi les espèces de ce métal.
On l’a trouvée en Sibérie avec du Cuivre malachite,
»9' E s p . CUIVRE BITUMINEUX ».
Ce minerai, toujours en masse, a la cassure vitreuse ;
sa couleur est le vert foncé ; il brûle avec flamme, en
répandant une odeur bitumineuse.
1 Türkis, la turquoise. B r o c h .
1 D io p t a s e . H a u e . — Emeraudine. D e l a m ä t h .
3 Kupfer brand-er^, la miae de Cuivre bituroineuse. B r o c k .
h . P
Caractères.
Caractère«,'