unes fournissent l ’Or en paillettes, disséminé dans des
lerreins d’allavion ou dans des sables ; les autres l’offrent
en roches ou en filons, pur ou mêlé avec d’autres
Or natif es
paillettes.
Or eu roche.
Or en roche, natif.
imnerais.
L ’Or que l ’on trouve dans les sables des rivières ou
dans les terres aurifères, n’est soumis à aucun traitement
métallurgique proprement dit. Des hommes nommés
orpailleurs ou arpailleurs, le séparent des sables
au moyen du lavage. Cette opération se fait sur les lieux
mêmes. Les orpailleurs lavent ces sables, d’abord sur des
tables inclinées, qui sont quelquefois couvertes d’un
drap, ensuite dans des sébiles à main, qui ont une forme
particulière ; enfin ils emploient le moyen de l’amalgamation
pour enlever au sable qui a subi plusieurs
lavages, l’Or que ces lavages y ont rassemblé.
Les Bohémiens ou Tchinganes qui lavent les sables
aurifères en Hongrie, se servent d’une planche rayée
de vingt-quatre cannelures transversales. Ils tiennent
cette planche inclinée, et mettent le sable à laver sur
la première cannelure ; ils y jettent de l’eau, l’Or encore
mêlé d’nn peu de sable, se rassemble ordinairement
vers la dix-septième cannelure; ils le prennent alors,
et le mettent dans un bassin de bois qui est plat, mais
qui a une convexité sur son fond. En lavant ce sable ,
et en lui imprimant en même temps un certain mouvement
, ils séparent avec beaucoup d’adresse l ’Or du
sable. (L . Bossi.)
Les négresses d’Afrique lavent dans des calebasses les
terres aurifères recueillies par les nègres.
Parmi les minerais aurifères, les uns sont composés
d’Or natif très-visible, disséminé dans une gangue ; ce
sont les plus riches ; mais il est rare qu’ils s’offrent dans
les filons avec une longue continuité.
Les autres sont des sulfures métalliques aurifères,
tels que les sulfures de cuivré, d’argent, d’arsénic, de
plomb, de zinc, et sur-tout de fer.
Les minerais pierreux d’Or sont d’abord bocardés et
3/i5 O R. UT
ensuite lavés, tantôt dans de» »ébiles S main,tantôt sur des
tables à laver. Ou employoit autrefois des tables recouvertes
d un drap, mai» ou a abandonné cet usage, parce
ou-on a remarqué que le drap re tend au mon.» autan
de sable que de minerai. Le minera, riche, celui su.-tout
™i u’esfcomposé que de sable et d’Or natif, se uettoye
f j gp mieux par le lavage, que l’Or est un métal
dont la pesanteur spécifique est de beaucoup supérieure
à celle de sa gangue. |
Le minerai rapproché par ce moyen, est en état d etre
soumis aux opérations métallurgiques.
Les sulfures aurifères sont des minerais d Or beau- oren
coup plus communs, mais aussi beaucoup moins riches furei.
que les premiers. Ils sont quelquefois tellement pauvres,
qu’on en connoît qui ne contiennent qu’un deux-cen -
millième d’Or 1 ; ils peuvent cependant être exploites
avec avantage, lorsqu’ils sont traités avec méthode et
économie. . . .
On sépare l’Or de ses minerais par deux procédés
différens, par la fusion et par l’amalgamation.
On arille d’abord les sulfures métalliques auriieres ; Fusion.
o n les fond en malles, que l’on grille de nouveau ; on
les fond ensuite avec du plomb, et on obtient un plomb
d’oeuvre aurifère , qu’on affine par le procédé de la
coupellation.
Lorsque les minerais d’Or sont 1res - riches , on se
contente de les fondre directement avec du plomb sans
grillage ni fonte préliminaire.
& Ces procédés sont peu suivis, parce qu’ils sont moins
économiques et moins sûrs que celui de l’amalgamation
, sur-tout lorsque les minerais d’Or sont Ires-
pauvres. ______ _ i
i Telles sont les pyrites aurifères de Macugnaga , dans les Alpes
piémontaises, et les pyrites arsenicales et aurifères du Tyrol. ( Dolo-
m ie u .) Le minerai de Ramelsberg contient au plus o.ooo. 6 d'argent,
et au plus 0.000,000.035 ou un vingt - neuf-millionième d'Or, qui en
est retiré avec prolit«