Lieux.
Caractères»
Lieux.
On le regarde comme un Antimoine sulfure , mêle
accidentellement d’arsénic, de fer, d’argent et meme
d’or. jjÉ H s -
On a trouvé particulièrement ce minerai auprès de
Freyberg, à. Braunsdorf, à Stollberg au Hartz, &c.
On en cite une sous-variété 1 qui vient d’Himmelfursl,
près de Freyberg, et du Mexique , et qui est composée
de prismes courts finement striés.
5e E s p . AN T IMOIN E OXIDÉ. H a u t . 1
In est d’un blanc nacré ; sa structure est lamelleuse;
il se présente quelquefois sous la forme de prismes ou
d’aiguilles : il est toujours très-tendre et même friable.
Lorsqu’on l’expose à l’action du chalumeau 1 il décrépite
d’abord , ensuite se volatilise en entier ou en partie,
et quelquefois se fond 1 * 3 4.
On trouve l’Antimoine oxidé dans différëns filons : —
à Allemont, département de l’Isère ; il forme une croûte
blanche et lamelleuse autour des masses d’Àntimoine
natifv il est presque infusible au chalumeau, et contient
' suivant M. Vauquelin , 0,86 d’oxide d’Anti-
moine, 0,08 de silice, et o,o3 de fer. — A Przibram ,
en Bohême ; il est en cristaux blancs, lamelleUx, très-
friables sur du plomb sulfuré. M. Klaprolh assure que
c’est de l’oxide pur d’Antimoine — A Braunsdorf,
en Saxe ; — à Malaska , en Hongrie ; — à Tornavara,
en Galice; il est pulvérulent, d’un blanc jaunâtre
sale et recouvre de gros cristaux, d Antimoine sulfure»
> Antimoine sulfuré argentifère. Ha u t . - Argent gris antimonial.
Romé-de-Lisle.
% IFeiss-spUsglas-erx, l’Antimoine blanc. B roc H.
t Ce caractère a fait soupçonner qu’il y avoit deux espèces distinctes
d’Antimoine blanc, l’une qui étoit de l’Antimoine oxide, et
l’autre de l’Antimoine muriaté. En effet on trouve ce minerai décrit
sous le nom à’Antimoine muriaté dans Kirwan, Daubenton, D.lame-
therie, &c.
+ Annales de Chimie, tome xnv, page 10.
ANT IMOINE HYDROSULFURE. I 2 g
M. Proust pense qu’il est dû à la décomposition de ce
sulfure
4e E s p . ANTIMOINE HYDROSULFURE. H a u t . x
I l est d’un rouge sombre, quelquefois métallique,
quelquefois mat, terreux et briqueté ; il est tres-friable et
même pulvérulent ; il brûle avec une flamme bleuâtre,
et s’évapore totalement au chalumeau ; il blanchit dans
l ’acide nitrique. Çes caractères suffisent pour le faire
distinguer du fer ochreux, du cobalt arséniaté, du mercure
sulfuré, &c.
i l Antimoine hydrosui/fur:é Aciculaire. H a u t . Il est
en petites aiguilles d’un rouge sombre , mais luisant et
comme métallique. Celui de Braunsdorf est composé
d’Antimoine, 0,67; d’oxigène, 0,11 ; de soufre, 0,20.
( K laproth. )
2. Antimoine hydrosulfuré Amorphe. H a u t . 4 II est
d’un rouge de brique terne, quelquefois même jaunâtre
; il est souvent mêlé de petits cristaux de soufre,
et brûle absolument à la manière de ce combustible.
Cette espèce accompagne souvent l’Antimoine sulfuré
; elle en recouvre même les masses sous forme
d’aiguilles ou d’enduit terreux.
On la trouve à Braunsdorf, près de Freyberg , en
Saxe ; — à Felsobanya, en Haute-Hongrie ; — à K.ap~
nick,en Transilvanie,— et principalement en Toscane.
Elle est toujours trop peu abondante pour être un objet
particulier d’exploitation.
L ’Antimoine sulfuré est la seule espèce qui se trouve
en masse ou en filons de quelque étendue. Les autres
1 U me semble qu’on peut rapporter cette sous-variété à l’oere
d’Antimoine ( spiesglas okker). BrOCH.
1 Roth-spiesglas-er[ , l’Antimoine rouge. B r o cü .
s Soufre doré natif. R omé-d E-Lis l e .
4 Kermès miuéral natif. R qm.é -d e -L is l e .
Caractères*’
Variétés.
Gissement
et
Gissemeüi
général.
Il* I