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Ljssemeni. C est plutôt un mélange d’oxide vert de Cuivre et
de bitume qu une véritable combinaison. Il se trouve
ordinairement dans les terreins schisteux secondaires,
et Forme des couches qui alternent avec des schistes bitumineux.
Nous ne parlons de cette fausse espèce, que
parce qu elle est assez importante comme objet d’une
exploitation lucrative.
On la trouve dans le val de Villiers, département du
Haut-Rhin, en Dalecarlie, — en Suède, — en Hongrie,
&c. -
10' JS s p . C U I V R E S U L F A T É . H a ü y . 1
Caractères. C e minerai bleu céleste est une substance saline dans
l ’acception vulgaire de ce mot. Il est fort dissoluble dans
1 eau ; il a une saveur métallique très-sliptique et une
cassure vitreuse ; il est très-fusible dans son eau de cristallisation
; enfin il a encore pour caractère de laisser
sur le fe r , lorsqu’il est un peu mouillé , des traces
rougeâtres de Cuivre.
Sa forme primitive est le parallélipipède obliquangle
irrégulier ; c'est une forme qni n’appartient qu’au fel-
spath et au Cuivre sulfaté. Mais ici les formes secondaires
rappellent un peu la forme primitive, qui n’est
jamais entièrement enveloppée par les facettes additionnelles.
ûûsrment. Le Cuivre sulfaté se trouve très-rarement dans la nature.
Les eaux qui coulent dans les galeries des mines
de Cuivre sulfuré, en tiennent ordinairement en dissolution,
et lorsqu’elles filtrent à travers les terres elles
déposent quelquefois sur les parois de ces galeries une
couche peu épaisse et de peu d’étendue de Cuivre sulfaté
; c’est celui que l’on nomme Cuivre sulfaté natif.
L e Cuivre sulfaté appartient donc plutôt à la métallurgie
qu’à la minéralogie. Aussi.nous ne ferons l’his-
1 Vulgairement vitriol bleu, vitriol de Cuivre, vitriol de Chypre,
couperose bleae, — Calchante des anciens minéralogistes.
foire de sa préparation et de ses usages qu’en traitant de
la métallurgie du Cuivre.
i i« E s p . C U I V R E P H O S P H A T É . B r o c h a n t . 1
C e minerai, encore peu connu,est d’un vert d’émeraude
ou d’un vert-de-gris un peu tacheté de noir. Il est
opaque et tendre; sa cassure est fibreuse , brillante et
d’un éclat soyeux.
On le trouve en masse, ou disséminé,, ou cristallisé
en très - petits cristaux hexaèdres obliquangles. Ces
cristaux sont réunis en groupes uviformes et réniformes
dans des cavités. Us sont très-éclatans.
M. Klaprolh dit qu’il se fond au chalumeau sur le
charbon, en une scorie brune , qui s’arrondit et se divise
bientôt en plusieurs morceaux. Il prend, en se
refroidissant , un aspect métallique, mais terne. Il est
composé d’oxide de Cuivre , o,68 , et d’acide phospho-
rique, o,3a.
On a trouvé le phosphate de Cuivre près de Nevers,
d’après M, Sage ; — à Rheinbreidbach, près de Colo
gne, et à Firneberg, dans la principauté de Nassau-
TJsingen. Il y est mêlé de Cuivre arséniaté et accompagné
de plomb carbonaté. Il a pour gangue un quartz
blanc opaque et carié.
12« E s p . C U I V R E M Ü R I A T É . H a ü y . *
C e t t e espèce est d’un vert sombre, et passe du vert-
émeraude au vert-poireau.
Jetée sur un corps enflammé , elle communique à la
flamme une couleur verte et bleue très-remarquable.
De l’ammoniaque versée sur sa poussière , prend pres-
qu’à l’instant une couleur bleue très-vive. Elle se dissout
dans l’acide nitrique sans effervescence , ce qui la distingue
du Cuivre malachite. Exposée à la flamme du
1 Phosphorsaures kupfer. K A RSTEN.
1 Sal\ taures kupfer, K a RSTMN.
a
Caractères.
Lieux
et gissement.
Caractères.