Variétés.
pissement
et lieux.
Annotations.
iante, et fournit le Fer le plus estimé. Ce minerai contient
80 à 90 p. g de Fer.
On en trouve aussi : — à Scbmalzgrube en Saxe,
entre des couches de chaux carbonalée primitive-, — en
Norwège; — en Sibérie ; — en Bohême; — en Silesie;
— en Corse ; — en France s à 9 kilomètres au S. O. de
Nantes, &c.
Le Fer oxidulé fibreux vient de Bibsberg en Suède.
Le Fer oxidulé sablonneux se trouve en Allemagne ,
sur les bords de l’Elbe 5 — en Suede ; — en Italie, pi es
de Naples, sur le rivage de la mer; — en France,
à Saint-Quaÿ, près de Chàtel- Audren , departement
des Côtes-du-Nord ; il renferme 3o p. § de titane
(Descotils.) , &c.
Ce minerai est souvent assez pur et assez abondant
pour être un objet d'exploitation.
F e r oxidulé aimantalre. CgIIg Vâri6l6 joint ciux Ccircic-
tères de l’espèce précédente, celui de posséder la vertu
magnétique avec assez d intensité, pour manifester tres-
facilement et sur de fortes aiguilles, des pôles magnétiques,
et même pour enlever avec facilité de la limaille
de Fer. Elle est en masse compacte, à cassure grenue
ou lameileuse. Ses couleurs varient du noir au brun-
rouge, et même au blanchâtre, en raison des matières
pierreuses étrangères qui y sont mélangées.
On trouve plus particulièrement le Fer aimanlaire,
qui appartient également aux pays primitifs, en Suède,
dans la Daléearlie ; — en Norwège ; — en Sibérie ; —
en Chine ; — A Siam ; — dans les îles Philippines ; —
en Angleterre, dans le Devonshire ; il y est, dit-on, en
filons, dirigés de l’est à l’ouest. — Il est rare en France.
Geoffroy en cite en Auvergne, et Hellot, dans les environs
de Saint-Nazaire. — On dit aussi qu’on, en trouve
dans l’île d’Elbe.
Ce minerai de Fer a, comme on vient de le dire, des
pôles magnétiques ; c esl-a—dire qu un fragment de ce
Fer oxidulé présenté alternativement par ses deux
bouts à la même extrémité d’une aiguille aimantée , la
repousse par l’un et l’attire par l’autre. D’après l’observation
de M. Haüy, cette propriété est commune à
presque tous les minerais de Fer qui sont assez près de
l’état .métallique, pour avoir de l’action sur le barreau
aimanté. Si cette vertu n’est pas toujours sensible, c’est
qu’on:emploie pour l’essayer des aiguilles trop fortes,
qui détruisent le foible magnétisme de ces minerais, et
qui en changent même les pôles par leur seule influence ;
mais en employant de petites aiguilles, on peut remarquer
le magnétisme polaire dans la plupart des minerais
de Fer brun. La variété dont nous traitons, ne diffère
donc des autres que parce qu’elle possède celte propriété
avec plus d’intensité.
Les pôles magnétiques du Fer oxidulé aimanlaire
sont ordinairement situés dans le sein de la terre comme
fis le seraient dans une aiguille aimantée librement suspendue.
Quelquefois cependant certains morceaux ont
leurs pôles dans une direction opposée à celle qu’ils
prendraient, s’ils eussent,été abandonnés à leur propre
mouvement *.
5e E s p , F E R O L I G Ï S T E . H ^ ü r . 1
L a couleur de ce minerai de Fer est le gris d’acier, et Caractère
il se confond souvent par cette appareuce avec l’espèce
précédente. Il a quelquefois un éclat très -vif. Mais quelque
noir qu’il paraisse, sa poussière est rougeâtre, et
teint en brun-rouge le papier ou la porcelaine sur
lesquels on l’écrase.
La cassure de cette espèce est raboteuse et vitreuse
dans certaines variétés. Quoique fragile, le Fer oligiste est
1 L’explication de ce phénomène, dans la théorie d’Æpinus, est
trop intimement liée avec celle du magnétisme pour qu’on puisse
ineine l’indiquer ici. Voyez te Traité de Physique, par M. Haüy
tome a, pag. 58 et suiv.
1 Eisenglan{, le Fer spécüiaire, E r o c h .