m é t a u x d u c t i l e s .
La mine de Cuivre des environs d’Ecion , sur les
frontières des comtés de Derby et de Stafford, forme
une masse considérable dans un lerrein de cliaux
carbonatée a couches obliques ou presque perpendiculaires.
L île d Anglesey renferme une des mines de Cuivre
les plus riches. La masse ou les filons ont, dans quelques
endroits, plus de 20 mètres d’épaisseur, et donnent un
Cuivre pyriteux, qui rend depuis 16 jusqu’à 40 p, g de
Cuivre; on y a trouvé aussi du Cuivre natif vers la surface
de la terre et sous une tourbière. Le minerai est grillé, et
on en recueille le soufre. Une partie du meme minerai
grillé est lavée. L ’eau qui est employée à ce lavage et
celle qui est retirée du fond de la mine, contenant du
sulfate de Cuivre, sont décomposées par le fer, et on en
retire du Cuivre de cémentation. Le minerai est transporté
à Reuvenhead, près de Liverpool, et à Swansey,
dans le sud du pays de Galles, pour être fondu. La
mine d Anglesey rend, dit-on , 60,000 quinlaux.de
Cuivre par an. ( P e n n a n t . )
I r lande . En Irlande, dans le comté de Wicklow , sont les
mines de Cronebane et de Bally-Muriagh. La montagne
qui renferme ces mines de Cuivre est primitive ; elle
est composée de cornéenne et de schiste argileux, qui
alternent avec des bancs de pétrosilex et de stéatite. Le
minerai est du Cuivre pyriteux, qui rend depuis 1 jusqu
a 1 o p, 5 de Cuivre, On grille ce minerai, on le lave
et on mélange l’eau de lavage avec celle de la mine pour
en retirer le Cuivre par cémentation. On ne fond ce
Cuivre qu’à Liverpool.
Allemagne. On citera dans le duché de Brunswick la mine de Très-
bourg ; c’est un Cuivre pyriteux très-ferrugineux, {Ja r s .)
Dans le Hartz, la mine de Cuivre de Lauterber°. Il
paroît que le minerai est du Cuivre pyriteux azuré, dispersé
en rognons dans un filon de quartz friable. La
montagne qui renferme ce filon est de schiste.
On trouve en Hesse des mines de Cuivre d’une na-
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tore assez remarquable, et qui se rapportent à l’espèce
que nous avons nommée Cuivre bitumineux.
L ’une de ces mines est celle de Riegeldorff. Elle consiste
en une couche bitumineuse , qui est située sous
d’autres couches de chaux carbonatée, de chaux sulfatée
, de chaux carbonatée compacte et de schiste noir
pyriteux. La couche métallifère, épaisse de 2 décimètres,
est un schiste marneux et bitumineux, imprégné de
Cuivre. Le minerai s’y trouve à l’état de Cuivre pyriteux
, de Cuivre sulfuré et de Cuivre oxidulé. On y
voit souvent des impressions de poissons. — Au-dessous
de la couche métallifère, est un banc de sable imprégné
de Cuivre, puis un banc épais de grès l'ouge
et grossier, composé de cailloux roulés, de quartz et
de pétrosilex. — Les couches supérieures à ce grès sont
coupees par des fentes presque verticales, qui sont de
vrais filons. On remarque que les couches correspondantes
sur les parois du même filon, sont plus basses
sur une1 paroi que sur l’autre. — Ces fentes ou filons
sont remplis de sulfate de baryte, de quartz et de chaux
carbonatée , et quelquefois de cobalt en amas séparés
par des espaces stériles. Ce cobalt y est en oxide noir
ou gris, ou à l’état d’arséniate ; il est ordinairement
uni à un peu de nickel et de bismuth. — Les couches
de Cuivre ne donnent que x et | à 5 p. g de Cuivre.
Le produit annuel de ces mines n’est guère que de
2,5oo quintaux de Cuivre. ( K a r s t e n , dans le Journal
des Mines. )
On trouve des mines semblables à celle de Riegels-
dorff, à Frankenberg sur l’Eder, et à Bieber dans le
comte d’Hanau. Elles sont traversées, comme la précédente
, par des filons qui contiennent du cobalt.
A Frankenberg, le minerai de Cuivre est disséminé
dans une couche d’argile que l’on sépare par le lavage.
( Journal des Mines. )
Dans le comté de Mansfeld , près d’Eisleben, on exploite
une mine dont le minerai est un Cuivre pyriteux,