Piémont»
Irlande.
Suisse•
Allemagne
Hongrie.
Il y a quelques mines d’Or dans le Piémont. On doit
remarquer les filons de fer sulfuré aurifère de Macu-
gnaga , au pied du mont Rose ; ils sont dans une montagne
de gneisse. Quoique ces pyrites ne renferment
que 10 à n grains d’Or par quintal, elles ont pendant
long-temps valu la peine d’être exploitées. ( Sa u s s u r e . )
On a exploité aussi pendant quelque temps des filons
de quartz contenant de l’Or natif dans la montagne de
Challand. ( B o n e o i s i n . ) On, trouve en outre sur le penchant
méridional des .Alpes pennines, depuis le Sim-
plon et le mont Rose jusqu’à la valléfe d’Aoste, plusieui's
terreins et plusieurs rivières aurifères. Tels sont : le torrent
Evenson, qui a donné beaucoup d’Or de lavage;
l ’Orco, dans son trajet de Pont jusqu’au Pô ; les terreins
rougeâtres que parcourt cette petite rivière sur plusieurs
milles d’étendue et les collines des environs de Chivasso,
renferment des paillettes d’Or en assez grande quantité.
On a reconnu depuis peu en Irlande , dans le comté
de W ic k low , un sable quartzeux et ferrugineux aurifère
, dans lequel on a trouvé des pepites d’Or assez
volumineuses, qui contiennent environ un quinzième
de leur poids d’argent. ( D e l u c . )
On a trouvé des sables aurifères dans quelques rivières
de la Suisse, telles que la Reuss et l’Aar.
En Allemagne, on n’exploite de mine d’Or que dans
le pays de SaltzboUrg, dans la chaîne de montagnes qui
travei’se ce pays de l’est à l’ouest, et qui le sépai’e du
Tyrol et de la Carinthie.
On trouve en Hongrie, à Schemnitz et à Cremnitz,
des mines d’Or et des sables aurifères.
L ’Or de Schemnitz est contenu dans de l’argent, du
plomb ou du fer sulfurés, et a pour gangue le quartz
sinople. Le sable aurifère se trouve non-seulement dans
le lit de la Né'ra, mais il est encore plus riche dans la
plaine que traverse cette rivière. C’est un sable ferrugineux,
situé à i 5 décimètres au-dessous d’une couche
de craie. ( D e b o r x . )
C’est en Transilvanie qu’on exploite la célèbre mine
d’Or de Nagyag. L ’Or y est uni avec le tellure natif. Il
y a aussi une mine d’argent sulfuré aurifère à Selsobanya,
dont le filon est de jaspe sinople. ( Deborn. ) D’ailleurs
presque toutes les rivières de ce pays charient de l’Or.
La plus riche en métal est l’Aranyoès. La plaine qui
borde la rivière Moros contient un sable aurifère, situé
entre deux couches qui ne l'enferment d’Or ni l’une ni
l ’autre ; la supérieure est la terre végétale ; l’inférieure
est un schiste. (D e b o r n .) On extrait à Oblapian l’Or des
sables par le lavage ; il est mêlé avec du fer oxidulé, du
titane, du grenat et du disthène. ( J . E s m a r k . ) Les mines
de Hongrie sont les seules mines d’Or de l’Europe qui
aient quelqu’imporlance ; on évalue leur produit à 65o
kilogrammes par an.
Eu Suède, on doit remarquer la mine d’Edelfors en
Smoland ; on y trouve de l’Or natif et du fer sulfuré
aurifère ; les filons sont de quartz brun, dans une montagne
de cornéenne feuilletée. L ’Or est quelquefois disséminé
daps la roche même. (.Bergman. )
Dans l’A rchipel, l ’île de Thasos étoit renommée pour
ses riches mines d’Or. Les mines de Scaplé-Hylé, dans le
continent, rapportaient aux Thasiens 80 lalens (environ
432,000 fr. ). ( Hérodote. ) La Thrace et la Macédoine
fournissoient beaucoup d’Or aux anciens.
En Sibérie, on connoît de l ’Or natif dans une cornéenne
à Schlangenberg. On y remarque aussi la mine
de Beresof, qui offre des pyrites aurifères en partie,
décomposées, disséminées dans un filon dé quartz gras.
( P arlas. ) On évalue à 1700 kilogrammes le produit des
mines d’Or de la Sibérie.
Il y a encore en Asie, et notamment dans les contrées
méridionales de ce continent beaucoup de mines qui
donnent de l’O r, beaucoup de ruisseaux, de rivières et
d’atterrissemens dont les sables contiennent de ce métal.
Le Pactole, petite l’ivière de L yd ie , routait tant d’Or
dans sôn sable , qu’elle a été regardée coimne la source
Suède,»
Grèce»
As JB.
Si Lé rie.