Lieux.
issemeail.
Lieux.
noir un peu grisâtre et terne; sa cassure est tantôt largement
eonclioïde, tantôt droite , à surfaces p!anes.
Elle est solide sans être dure, et quoique compacte, elle
est fort légère; sa pesanteur spécifique est de i,a3 ,
daprès Kirwan. Elle se laisse tailler et même polir assez
facilement.
Elle brûle fort bien avec une flamme brillante, produit
peu de chaleur, et laisse au plus o,o3 de son poids
de résidu.
Celfe Houille a beaucoup de ressemblance avec le
jayel ; mais elle ne donne point en brûlant l’odeur1
piquante et désagréable que répand celui-ci.
On trouve principalement celte variété dans le Lan-
cashire ; elle y porte le nom de cannel-coal, qui veut
dire charbon chandelle 1.
On en cite aussi à Vigan et à Kilkenny en Irlande.
On fait avec celte Houille des vases et autres orne—
mens d’un assez beau noir.
a. Houille grasse â. Elle est légère, assez friable,
très-combustible, brûlant avec une flamme blanche et
Ion gue ; elle se gonfle et semble presque se fondre ; elle
s’agglutine facilement et laisse peu de résidu. Cette
Houille donne par la distillation du bitume et de l’ammoniaque.
Elle se trouve principalement dans les terreins de
schistes, et peut-être dans ceux de trapp ; on ne l’a jamais
vue dans les terreins calcaires ; elle renferme quelquefois
des débris d’animaux marins.
La Houille du Creusot, celle du Forez, celle de
Pommier près de Grenoble, celle de Valenciennes, 8tc.
appartiennent à cette variété.
1 Dans cette province cannel est synonyme du mot candie, qui
veut dire chandelle en anglais.
1 II paroît qu’on peut rapporter à cette espèce la Houille lamel-
leuse, bROCH. ( hlattcrkohle) , et la Houille schisteuse, B r o c h ,
( schieferkohle ).
3. Houille s^che *. Cette Houille est beaucoup plus
lourde, beaucoup plus solide que la première ; elle est
souvent d’un noir moins foncé, qui approche du gris
de fer ; elle brûle moins facilement, sans se gonfler ni
s’agglutiner, et laisse aussi plus de résidu ; la flamme
qu’elle produit est bleuâtre ; elle ne donne dans sa combustion
ni ammoniaque ni bitume, mais seulement de
l’acide sulfureux. (Héricart-Thury.)
Toutes les Houilles que l’on trouve dans la chaux car-
bonatée compacte, appartiennent à cette variété. Telles
sont celles des environs de Marseille , d’Aix et de Toulon.
Elles se trouvent aussi dans les schistes. La Houille
sèehe de la Molhe, celle du Peschanard près de Grenoble,
&c. appartiennent à ce lerrein.
Les schistes qui recouvrent cette Houille, renferment
plutôt des empreintes de fougères que des empreintes
de graminées 2.
La Houille se trouve toujours en masses, quelquefois
en amas, le plusordinairement en couches, et rarement
en filons. Ses couches ont des inclinaisons, variées, et
présentent toutes les directions et toutes les sinuosités
possibles.
La Houille a d’ailleurs des gissemens assez bien déterminés,
dont la connoissance est extrêmement utile
1 On peut rapporter à cette variété la Houille piciforme ( pech-
kohle ) et la Houille éclatante ( glan\kohlef B r o ch .
1 M. Werner a établi six sous-espèces de Houilles, que nous rapporterons
, de la manière suivante, aux minéraux de notre système.
La Houille piciforme (pechkoh/e) à la Houille sèche.
— éclatante ( glanfkohle ) à la Houille sèche ?
— scapiforme ( stangenkohlc ) au lignite.
— schisteuse ( schieferkohle ) à la Houille grasse.
— de Kilkenny ( kennelkohle ) à la Houille compacte.
— lamelleuse ( hlatterkohle ) à la Houille grasse.
Les combustibles du genre bitume de M. Werner , qui forment les
sous-espèces de l’espèce qu’il appelle braunkohle , seront rapportés
presque tous aux variétés du lignite.
Geits ?1
Ciss
gén