Usages.
Caractères.
fibrèuk et lè fer spàlnique, sont ceux qui eil contiennent
lè plus ordinairement. Il se présente aussi en dëndrites
rioirès, entré des couches de cüitre malachite. Enfin
on l’a trouve ihiimement mêlé avec du Cobalt, dans la
montagne de fièitîeb’erg près de Rengersdorff, en Haute-
Eusace. ( Galjtzih. )
Le Manganèse 'sert 1°. dans l’art de la verrerie. Lorsqu’il
est ajouté au verre èn petite quantité , il lui enlève
la couleur jaune que lui donnent souvent les matières
combustibles dont on n’a pu entièrement dépouiller les
ingrédièns qui entrent dans sa composition. On croit
qu’il produit celte décoloration en brûlant les corps
combustibles dans l ’intérieur même du verre. On ne
peut l’employer dans la fabrication du verre blanc que
lorsqu’il ne renferme point de fer, et d’après ce principe
, les Manganèses de Thoïey et de Romanéche
peuvent servir dans celte fabrication aussi bien que
ceux d’Allemagne. Lorsqu’on ajoute le Manganèse an
verre en trop grande quantité, il le colore en violet.
2°. Dans là peinture sur porcelaine, il donné des
bruns, et entré sûr-tout dans la composition du fond
bistre brillant qüé l'on nomme fond écaille. 3°. On
prépare, à l’aide de l’oxide de Manganèse,' l’acide muriatique
oxïgénê si utile pour le .blanchiment des toiles,1
et pour purifier les lieux infectés de miasmes contagieux.
ii® G e n r e . C O B A L T .
Ce métal possède Une propriété pàéticülière et Irès-
caractërîstiqûé , au moyen de laquelle il est facile de
le recormoîïrê pà'r-tbüt, quel qûè S'oit l’aspect sous lequel
il se prékénté. Il communiqué au vè’rré, et sür-tOut aux
vefrés àlcàlïns, une . couleur bleuè Irèâ-belle et assez
pure.
Le Cobalt est un métal dur et fragile, son grain est
fin et serré ; il a peu d’éclat ; sa couleur est le gris-blanc
de l’étain. Lorsque sa surface a été exposée long-temps
«U contact de l’a ir , elle prend une nuance violette. Sa
pesanteur spécifique est de 8,538.
Ce métal jouit, ainsi que le fer et le nickel, de la
propriété magnétique : il agit fortement sur l’aiguille
aimantée, et l’exactitude de MM. Tassaert et Vauque-
lin, qui y ont reconnu successivement cette propriété,
ne permet pas de l’attribuer à une quantité notable de
fer qui auroit échappé à leurs recherches. Le Cobalt est
très-difficile à fondre : c’est, après le platine et le fer,
le métal le moins fusible. On n’a donc pu l’obtenir
encore en cristaux assez volumineux pour déterminer
leur forme ; cependant Romé-de-Lisle y a observé des
cubes.
On n’a point encore trouvé ce métal à l’état natif;
et les variétés qui sont décrites sous ce nom dans quelques
auteurs, ne sont pas reconnues pour être du Cobalt
pur.
ire E s p . C O B A L T A R S E N I C A L . H a u t . *
Ce minerai est assez difficile à distinguer de quelques Caractères,
autres minerais qui en diffèrent beaucoup par leur
nature, mais qui lui ressemblent par leurs caractères
extérieurs. i°. Il est d’un blanc assez éclatant, mais il
se ternit quelquefois à l’air , et prend une teinte un peu
violette. 2°. Sa cassure est grenue, à grain fin et serré
tandis que le Cobalt gris, qui lui ressemble beaucoup, a
la cassure sensiblement lamelleuse. 3°. Exposé à l’action
de la flamme d’une bougie, il répand une fumée blanche
assez abondante, et une odeur d’ail très-forte. Ce
caractère empêche de le confondre avec l’argent antimonial
et le Cobalt gris qui ne donnent cette odeur
qu’à l’aide de la chaleur du chalumeau. 4°. Il fait une
vive effervescence dans l’acide nitrique aussi-tôt qu’on
l’y plonge, et peut se distinguer par-là du fer arsenical ;
qui ne produit cette effervescence qu’au bout d’un
certain tenips.
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