, les sulfates de fer et de Cuivre qui se sont formés. On
reunit ces eaux de lavage avec celles qui coulent naturellement
dans les galeries des mines de Cuivre , et
' <ïu* contiennent aussi du sulfate de Cuivre, et on les
conduit dans des cuves où l’on a mis des plaques de
fer ou de la vieille ferraille. Le Cuivre métallique se
dépose à la surface de ces morceaux de fer. Ce Cuivre
poreux, friable et dont la surface est couverte d’aspérités,
porte le nom de Cuivre de cémentation. A Schem-
n itz , on 1 enleve tous les trois jours ; un plus long
séjour ralenliroit la cémentation, le Cuivre abritant
alors complètement le fer du contact de l’eau cuivreuse.
On a meme remarqué que cette opération éloit plus
prompte et plus complète, si l’eau étoit agitée. L ’eau qui
sort des cuves de cémentation , est chargée de sulfate de
fer, qu on en retire par évaporation et cristallisation.
U sa g e s . Le Cuivre est principalement employé â l’état métallique,
pour faire des vases et des ustensiles de ménage
et des instrumens de chimie. Le Cuivre jaune est %
comme on va le voir, un alliage de Cuivre et de zinc.
Les oxides de Cuivre, et les sels qui ont ce métal
pour base , servent, les premiers, dans la peinture et
dans la coloration des émaux ; les seconds, dans la teinture.
Tous les oxides de ce métal et tous ses sels sont des
poisons très-actifs.
§■ V . Traitement métallurgique et usagés du Zinc.
Zinc; métal- O N ne traite presque jamais les minerais de Zinc
Jitjue. - . . y . / . .
pour en retirer ce métal isole , qui n’est presque d’au-
cun usage dans les arts. Cependant à Gofclar on est
parvenu à obtenir séparément une petite quantité de
Zinc métallique dans la fonte des minerais de plomb
ou de cuivre qui renferment du Zinc sulfuré. Le laboratoire
des fourneaux à manche qui servent à celle opération
(pi. *4 , fig. / ), est Comme divisé eh deux parties'
par la manière de charger. Dans l ’espace renfermé
entré la ligne ponctuée (m ) et la chemise (oac), le chargeur
ne met que du charbon très-menu. L ’autre partie
est remplie de charbon ordinaire , et le minerai est jeté
contre le mur de la tuyère. Le Zinc oxidé chassé par
le vent des soufflets contre la chemise du fourneau ,
pénètre dans la colonne de menu charbon , dans lequel
la chaleur, et sur-tout le courant d’air, sont considérablement
rallenlis ; il se condense , se revivifie dans cette
partie, et coule en larmes métalliques le long de la
chemise. Il se rassemble à sa partie inférieure sur une
plaque inclinée (h), qu’on nomme le siège du Zinc,
et il est conduit par un canal particulier dans un petit
bassin de réception (d} placé sur le côté. On relire en
quarante-huit heures d’une fonte de 56oo kilogr. de
minerai de plomb grillé , environ 8 kilogr. de Zinc.
( L^iMPADIUS. )
Mais l’objet qu’on se propose ordinairement dans le
traitement de ces minerais, c’est d’allier immédiatement
le Zinc avec le cuivre pour en faire le cuivre jaune
ou laiton.
Le minerai de Zinc le plus communément exploité,
est celui que nous avons nommé Zinc calamine. Le
Zinc sulfuré forme très-rarement un objet de traitement
particulier, et encore moins d’exploitation.
La première opération que l’on fasse subir à la calamine
après le triage, est celle du grillage. On en forme
tantôt des parallélipipèdes de quatre mètres de côtés sur
douze à quinze décimètres cle haut; iis sont composés
de couches alternatives de bois et de minerai. Tantôt,
comme dans les environs de Limbourg , on dispose la
calamine en tas moins considérables, qui ont la forme
d’une ruche , et environ deux mètres de diamètre.
Enfin , le meilleur procédé de grillage paroît être celui
qui est usité en Angleterre: et qui consiste à griller ce
minerai dans des fourneaux de réverbère, au moyen de
la houille.
La calamine grillée par l’un de ces moyens, doit
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