O. C uivre ar sén ia té mamelonné. Ha 'ùy. Ses couleui's
sont a-peu-près les mêmes que celles de la variété precedente.
Cependant on en voit aussi de bleuâtre, de
mordoré , et même de blanc satiné. Il est en masses
compactes mamelonnées, d’une texture fibreuse. Les
couleurs y sont disposées par couches sinueuses, parallèles
et souvent concentriques. Il a quelquefois beaucoup
de ressemblance avec le minerai d’étain, que les
Anglais nomment woodtin.
Celte variété, qui paroîl être à très-peu-près la même
que celle que M. deBournon a nommée hérnatitiforme,
est tres-sujette a se décomposer. Les filets se séparent et
tombent à la manière des fibres des pyrites. M. de
Bournon suppose qu’on peut attribuer cet effet à la perte
de l’eau que contient naturellement ce minerai, dans
lequel M. Chenevix a trouvé, cuivre, o,5o , acide arsé-
nique, 0,29, eau, 0,21.
7. C uivre a r sén ia t é »erripèrr * *. Celui-ci est bleu-
pâle ou jaune-brunâtre très-clair, quelquefois nuancé
de verdâtre. Il ne s’est encore présenté que sous forme
de mamelons, dont la surface est couverte de petits
cristaux qui sont des prismes tétraèdres à base rhombe,
termines par un pointemenl à quatre faces. Sa pesanteur
spécifique est de 3,4. ( Bournon ) Il est composé d’un
mélange de cuivre et de fer arsénialés a.
de décroissement très-simple de deux rangées en hauteur sur deux
des arêtes horizontales de l’octaèdre, et de quatre rangées en hauteur
sur les deux autres arêtes.
* Arséniate cupro-martial. B o u r n o n . — Cuivre arséniaté fer-
rifère mamelonné drnsillaire. Ha ù y .
1 On ne connoît point encore suffisamment ni la forme primitive,
ni la composition des diverses variétés de Cuivre arséniaté que nous
venons de décrire, ponr décider si ce sont de simples variétés, ou
s’il faut en faire plusièurs espèces distinctes, fondées sur la présence
nu 1 absence de 1 eau de cristallisation, sur celle du fer, ou sur toute
autre considération suffisamment importante. Nous avons donc cru
devoir suivre la marche de M. H aüy, et les considérer toutes provisoirement
comme de simples variétés.
On a d’abord trouvé le Cuivre arséniaté dans les
mines de cuivre du comté de Cornouailles. Il a été
découvert il y a plus de vingt ans dans la mine de
Carrarach, paroisse de Gwennap , et dans celle de
Tincroft, paroisse d’AlIogan. Il a ensuite disparu près-
qu’en fièrement dans ces mines. Mais depuis quelques
années on vient de le trouver assez abondamment dans
la mine de Huel-Gorland.
Ces mines sont dans un lerrein granitique, dont le
granité se décompose. Le Cuivre arséniaté a du quartz
pour gangue; il est ordinairement accompagné de Cuivre
sulfuré , de Cuivre malachite, de fer oxidé brun , d’ar-
sénic sulfuré, &c. On le trouve aussi dans les mines
de Cuivre d’Eisenstein et de Firneberg, principauté de
Nassau-Usingen.
La plupart des minerais de Cuivre appartiennent,
comme on l’a v u , aux terreins primitifs. Ceux qui se
trouvent exclusivement dans ces terreins sont le Cuivré
natif, le Cuivre oxidulé, le Cuivre sulfuré, le Cuivre
pyriteux et le Cuivre gris. Il paroît que les minerais de
Cuivre phosphaté , muriaté et arséniaté , dont le gisse-
ment est moins connu , se rencontrent aussi dans les terreins
primitifs.
Il paroît aussi que le Cuivre se trouve plus particulièrement
dans les terreins primitifs à couches, tels que
les gneisses , les pétrosilex, &c. que dans les terreins
granitiques et porphyritiques.
On trouve du Cuivre oxidé et même du Cuivre natif
dans certaines amygdaloïdes à base de cornéenne. Nous
donnerons comme exemple de ce gissemenl, i°. les
amygdaloïdes d’Oberstein , qui renferment des agates et
de la 'préh ni të pénétrée de Cuivre ; 20. des amygdaloïdes
entièrement semblables aux précédentes, dans lesquelles
étoient exploitées les anciennes mines de Cuivre des îles
Cyanees. (F avjas.) Le Cuivre n’èst pas même le plus
ancien dos métaux qui se rencontrent dans les lerrein*
JÂCUX
it gis&emcnt.
G îs se in rn t
général.