Hongrie.
Suede.
quelquefois mêlé de Cuivre natif. Il est disséminé dans
une couche de schiste ardoisé, qui n’a guère plus de
2 décimètres d’épaisseur, et qui est située sous d’autres
couches d’ardoises secondaires portant des empreintes
de fougères. Il ne contient que a p. g de Cuivre, mais
ce Cuivre contient jusqu’à 0,0075 d’argent.
L ’exploitation de celte .-mine est très-difficile, car
pour extraire le minerai avec l’économie nécessaire,
il faut que les mineurs n’enlèvent que la couche de
minerai, avec la couche d’ardoise qui est au-dessus et
qui contient aussi un peu de minerai. Ils ne donnent
pas plus de 5 décimètres aux galeries, ne travaillent que
couchés, et sont obligés, eux et les enfans qui charrient
le minerai, de ne pénétrer qu’en rampant dans ces
galeries. On comptoit, en 1766 , neuf mines semblable»
en exploitation dans le comté de Mansfeld. Elles ren-
doient de 4 à 5,000 quintaux de minerai par semaine.
{ J a r s . )
On cite en Hongrie les mines de Cuivre de Heren-
grund, à deux lieues de Neussol ; ce sont des couches
de près de 4 mètres. Le minerai est du Cuivre gris renfermé
dans une brèche schisteuse micacée. Il contient de
l’argent. •
En Suède, celles de Fahlun, dans la Dalécarlie ; elles
doivent être placées parmi les mines de Cuivre les plus
anciennes et les plus productives. La montagne qui les
renferme est une cornéenne micacée. Le minerai est “du
Cuivre pyriteux qui forme un filon ou plutôt une masse
de 400 mètres de long, 240 de large, et 320 de profondeur
perpendiculaire. L ’exploitation de cet amas immense
se fait avec une grande activité, et on ne peut
descendre dans ces vastes souterrains sans être frappé
du spectacle remarquable des travaux bruyans et variés
qui s’y exécutent à la lueur des lampes et des flambeaux.
Vingt chevaux charrient dans les galeries le
minerai détaché ; des machines à molettes l’élèvent au
jour 5 des pompes agissant continuellement, épuisent
les eaux ; enfin, pour que rien ne retarde l'activité de
cette exploitation, on a établi dans l’intérieur même de
la mine, les forges où se réparent les outils des mineurs.
Le minerai n’est cependant pas très-riche, il contient
environ 2 à 2 et \ p. g de Cuivre. ( J a r s . )
En Norwège, celles de Roeras, à seize milles au sud- Norwege.
est de Drontheim. La roche qui renferme le filon de
Cuivre est une cornéenne schisteuse, micacée et quart-
zeuse. ( Bergjuak. )
Il y a en Sibérie deux mines de Cuivre principales, Sihcrie.
qui diffèrent entièrement par leur nature de celles que
nous venons de citer. Elles sont toutes les deux dans la
chaîne des monts (Durais.
L ’une est la mine de Goumechew, dans la partie
centrale de la chaîne, à douze ou quinze lieues d’Ekaterinbourg.
— Le filon est à-peu-près vertical. Il a depuis
2 mètres jusqu’à 20 mètres d’épaisseur. Son mur
est de la chaux carbonatée saccaroïde, et son toit un
schiste argileux en décomposition. La gangue dit
minerai est une argile diversement colorée. Le minerai
consiste en Cuivre natif, Cuivre sulfuré et Cuivre malachite,
et c’est dans cette mine qu’ôn a trouvé autrefois
les plus beaux morceaux de malachite. Ces diverses
substances sont disséminées dans l’argile ; elles sont
plus abondantes vers le mur que dans d’autres parties.
Le minerai ne rend que 3 à 4 P‘ § en cuivre , mais
cependant la mine fournit 4>ooo quintaux de Cuivre.
{ P a t r ij t . )
Les autres mines sont celles de Tourinski, situées
sur la rivière Touria , à cent lieues et plus au nord
d’Ekaterinbourg. Les collines qui les renferment sont
composées d’un porphyre tendre, olivâtre, à base de
cornéenne. Le minerai, la gangue et le mur sont semblables
à ceux de Goumechew. Le filon a au moins 8
mètres d’épaisseur, il est beaucoup plus riche que celui
de Goumechew, Le Cuivre natif y est très-commun ,
et pénètre jusque dans le marbre, qui sert de mur.