les caractères ; car la figure qu’il en donne a lis? trait exact ,
et il ajoute dans le texte queï c’est un poisson quirés-à-
semble au pagre, et dont îa couleur est argentée1, a^ec
une tacbe rouge fonfcéf'dans l’aisselle: d ïl la péétorklë; fâe
nom d’acarne l est tiré tde Pline* et : c’est ..asÈea, arbitraire*
ment que Rondelet l’a appliqùé à« o tre poisson, car Pline
ne fait que le «ommer une^uè iîi© *slipiXS ^I%®iê |J.
Il la tir é ,probablementfde Yn%âçvuç dés Grecs, qui ne
pouvait guère être le poisson actuel, puisque, selon Ami
•tote ( 1. VIII | seêa)piLdév%e le ëephakts, erest-à-diïe te
muge y et? cite lorsque. celui-cres,ti devenu adultes Le resté
de ce qui en est rapporté n’a rien de bien y?ééilif."Il souffre
et maigrit pendant Tété1. Atbénép'(l.VIÏI,c. *$)j^qui le
nomme ctKotçvtvv3 le d it, d’après DiphiLûs^ doux; fin peu
astringent, nourrissant et facile à digérer. éBjan&',iïn "autre
endroit ( l.VII, p. dày^il lé nomme’, d’après Hicesius,’ âvefc
les phagres , des chromis, les ânthi&stes 'orphes 7 lestsy-
nodontes et les synagrides*; - mais cette réunion n’a' rapport
qu’au goût et aux qualités commé aliment. Dans Tun
troisième passage, tiré 'dë>OallMsi(1 . V lI , ®|'286)ti%SPkp—
pelle «%ctgvos (si toutefois il s’y agit du thème poisson), et
le fait venir d’Ænos , ville de Thracq., Selon Hésychiûs ,
ccKctçve* est un nom de laurier, ç.X ac%ôc^va,^ un synonyme, de
huPçoeg, c’est-à - dire du bar ou- du loup (Ipbrqx lupusx
nob.).
Salviani n’a pas çbnnu ce pageL et on ne. tro u v e -n om
aacamè cité que dans .son article fie la $,i%e commune.
Willughby ne parle de l’acarne que pour critiquer Rondelet
d’avoir multiplié souvent.L^éespeces , ,L1 paraît
î. Aristote, i.ym, c, i8.
q u ’Artedi et I in n ^ is font suivi en cela; car ils ne font
âùcûfiè mentiOh^de ffe poisson'
Duhamel lui-même n’a composé son article de Yacarne
^ u du pagre blanc que sur celui de Rondelet, et il paraît
qu’il n’a pas vu le poisson.
M. Risso l’a décrit dans sa première édition sous le
nom de sparus berda. Quoiqu’il ait oublié de parler de
la . tache ide 1 aisselle qui est si caractéristique, nous avons
pour, garant de Cette détermination son autorité même;
■car e<est ainsi qu’il a nommé-tes acarnes que M. Savigny
a ®£1S è Ayant reconnu par, les étiquettes du Cabinet
du- Roi que le sparus berda de Forskal est une espèce
de chrjrsophrjs, M. Risso, dans sa seconde édition,
changé ce nom de berda en celui Yacarne, pris de
npüsj maîS -il n’a pas mieux caractérisé son espèce.
-M. .de'Laroche n’a pas décrit ée poisson, quoiqu’il fait
î’spportfi d Iviçâ sous Je,nom de bogueravel.
^ ^ ^ ^ î'b è sp e c e que Ion trouve dans Gornide * sous le nom
de besugo, sans épithète, par opposition au besugo de
Lareda, qui est le rousseau,
La description que nous allons en donner est faite sur
un bel individu long de huit pouces.
P " h ’acame a le museau plus obtus que celui du pagel ordinaire,
mais moins que celui du rousseau.
. Des molaire^ disposées sur deux rangs seulement le distinguent
facilement des deux espèces précédentes. Ses dents en carde sont
fines et grêles; maïs celles de la rangée externe sont du double plus
longues que les autres.
Le corps est plus alongé ; car sa hauteur est comprise trois fois
1. Pèse, galleg., p. 42.