fourchue ; la dorsale et l’anale ne sont pas assez prolongées.
Quant aux couleurs, ce qui serait plus excusable, elles
sont très-arbitrairement distribué^«.*
Ce poisson ne vient pas' du Japqn • Bloch l’avaiéreçu
de Tranquebar. sous le^Jïom tamoule p e t a m h u t i - m i n e .
Nous avons déjà dit que m i n e en tamoule, signifie p o i s s o n .
L e AUN E. -
(Denteæ luteus, nob. ; Coryphoena intêa, Bl. S c h n ;,
La troisième espèce dé toulou-kandé dç^ pllgnëürs1 de
Pondichéry
a le sous-orbitaire plus haut et plus a lo n g ë .q u ^ e ur^éoedeut4ï mais
plus court que celui du toliL''Toutes Tes dents Sqm^,peù. près
égales ,*“èt yont en décroissant "vers l é fond de f a ro u c h e , dtp|orte
quàm a de la peine à "reconnaître lès' càmfi€s7qûi sont àu”~hoffibre
d e huit. Les écailles sent beaucoup plus grandes; on n’en^çiripte
que quarante&ur la longueur. U nous paraît que |tgpoissôn avait
le corps rouge et le ventre argenté. On voit.:encpre sur le ppisip n
desséché que la dorsale ét l-ahafe- étâiehtq^iùes.t,"'J
T .a longueur de l’individu que nU ü g ^ p ^d o n s estgde'sept pouces.
Nous avons retrouvé-cette espèce-dans le Musëèjife
Berlin parmi les poissOps de Bloch, ill l’avait d’abords confondue
avec son sparus j a p o n i c u s ; Car nous l’avons Vu
ainsi étiquetée de la main de Bloch lui-même. Il l’âVait
cependant reçue sous un nom tamdule différent} celui-ci
s’appelle k a n d e i -m i n .
Aussi croyons-nous que depuis il l’a distinguée, et il
nous paraît que la figure donnée par Bloch tab. 58 de
l’édition de Schneider, ainsi que la courte description1 de
1. Il feut lire kbie, et non labiis.
la page ous le nom de ùoryphoena lutea, ont été faites
même individu^'on’Voit enÇÔrè sur le poisson
quelques traces de rouge que Bloch aura prises pour des
Mandes dont il a fait peindre sa figure.
j Son individu, beaucoup plus entier que le notre, montre que le
troisième rayon ’de là caudale se .prolonge en un long filament,
f;, naris quelques espèces qui vopt suivre. Il a sept pouces de
long depuis le -bout du museau jusqu’à l’extrémité »du lobe de la
caudale,, ét le filet qui termine ce lobé a plus d’un pouce de lon-
,r‘ gueur.
L e D enté str ié .
(Denteæ striatus, nob.; Coryphoena striata, Bl., M a n u sc r.)
Celui-ci a lé* sous-orbitaire' plus haut, les écailles un peu plus
grandes^ eiliées^ le limbe du préopeéeülç fortement strié, mais èes
stries n^Çont aucunes dentelures sur le bord. Ce poisson desséché
„^^ntr.eiqu^peqcqjrgsTavait des lignes longitudinales: il diffère ee-_
pendant du suivant, à cause de la fiiiblesse de ses canines. Les lobes,
delà caudale ne sont p s entiers, de sorte que nous ne pouvons
pas dire "su y avait des filets.
Gé poisson vient de T ranquebar, comme les prçcédens ;
mais Bloch nWpâjs reçu son nom malabare,du moins nous
ne lavons pas trouvé .sur l’individu de son cabinet, qui
nousa servi pour faire cette description, et qui est étiqueté
coryphoena striata. Tir est long de huit pouces.
L e D enté a queue en f il e t .
(Denteæ setigerus, nob.; Spare chinois, Lacép., t. IV , p. 46.)
Un de ces dentés, dont les rayons supérieurs de la
caudale se prolongent en filet, a été rapporté du Japon
au Cabinet de Berlin par M. Langsdorff. Son nom japonais
est itoi-jori.