LIVRE 5 0 8 SIXIÈME. MÉ>TÏI>ES.
incliné sûr çeluir!de la joue. Tout ;le limbe .est nu , sans .écaillesj
et chargé dç,stries parallèles et.perpendiculaires â.liaçête du limbe-
L’opercule est de grandeur moyenne; et réuni as?.ez intimement
avec le sous-opercule. L ’irïteéôpefcule est étroit’ et- peu distinct dé
ces deux pièces | "'quoique bien sépare. Ces trois pièces sont coW
vertes d’écailles, ainsi que les^joûes. Le soûs^-brbit^ire ét le front
sont nus.
Là bouche n’est pas très-grande quand elle^est fermée. Les deux
mâchoires sont d’égale longueur. Les branches montantes de J in -
termaxillaire sont deux fois plus longues que les branches j^gjrizon-
tales de cet os; aussi la bouche est très-protractile quand,l’animal
tire en avant ces longues branches : elles remontent sur le front
au-delà des yeux, lprs du retrait de la, bor&he..
Le maxillaire est à peine plus alongé“ que la branche*dentaire de
l’intermaxilkire. Sa moitié inférieure est du doûbleAplûs krgé'que
la supérieure. Il y a un tubercule sadlant à •seteextrénû-té ^antérieure,
qui dépasse le bord;'du js^^g rb ita ire , et forme'ÙÉè »petite
pointe ^ . l ’extrémité ktérale'du inmseau.
La mâchoire inférieure est mince à son e|irénntéï;,màis Éjpmk
elle s’élargit, et elle prend une hauteur au .moins
qu’elle à près’de la symphyse. Elle peut s’abaisser un peu p1jraBj[y
celle des meridoles. La lèvre inférieure s’atitâq^te, âüT'le hord de ce
, talon §i,-élevé , ce. quidaip'^Ja partie’ postérieure * des, maxillaire^
• tout-à-fait libre, et leur permet de^se porter-en-avaiitsi."l’animal
^ veut y projeter, sa bouche., Quand la bouche est Jerijiée, < vfttqftoi-i
tion élevée de la .mâchoire inférieure sê, cache ;.§puis léjsous^vrbi-
taire avec le maxillaire e t l’interjn axillaire./-Auprès degsonj^rlfcu-
lation la branche d e la mâchoire diminue un peu de hauteuri-La
lèvre supérieure s’élargit un peu versj l’angle de la^P&p,i^ur.^ et
elle complète par sa ,réunionj,a^ec l’inférieure^l^orihc^arrondi* du
tube que-forme la bouchedorsquéle-ppissonL’a lancéejvers^qùelque
objet.
. Les deux mâchoires, spnt pourvues d’une .bande, étroite de; dents
en velours très-fin ; l’inférieure porte deux très-petites .canines à
> son extrémité.,
CH AP. XII. PICARELS. 5 0 9
Le vom'er.iesî îtputià-fait lisse et sans dents. Là peau du palais est
iphargéede petite? ridçs^ljOijgûndinales, qpi portent sur leurs arêtes
des. papilles i |s ^ i é l ‘èy#es^|; qu’il faut examiner lavli soin si ôn ne
veut pas4es’it|onfondre -apeo-les- dents. Les dents pharyngiennes
sontiem- vÿouijsisras.
Les ouigSi^sont,ff©p.dues;>èo>mme dans k plupart de nos sparoides,
La membrane- bça^ehk)st%ge. est, étseite, et iJL six» rayons.
La fpj-erqière« arcade branchiale a pBe anugée-.de peignes, dont
lés dents, a§seg.!.0ngu[e§;f||}nt dirigée? en ayant. Les autres n ’ont
que }dësîp^4t§rgfl®^fe^»âprétés fines: , ,
La rdoysaWgpmmence au|i#î!§ fâiUtéiieur fie la longueur du corps.
La^memfiiagpûqjiv soutient |?^osayons est trè? - fine et , ge. détruit
;fàçüqmen,t. t
La pïus^grànd’ef^u^UrddfeeCgttp^iagpoirftv surpasse à peine k
moitié. 'dfÿjk?Oaauteur.du ■corpSv.lèfe|est égale dan? toute sou,, éten-
dûe. Le dernier r&ÿbn épineux- gs,t;à prime plü? petit que _lg‘ plus
fg r vtJsAS/onjtlfaû:,ppmbrcjdé-onze, et on, en.pompte .autant de
•ramifiés,' , -
. . Le premier rayon de* l’anale correspond au troisième rayon mou
de. l a p É r sale :■ 'elle ne s’étend pasgen arrière plu? loin que la dorsale.
Ms.pombjjf,§^sônt^wms .épineux e jp e u f m o u s „
&fi^âuji|Àè?est ,un peu, fLe§ pectop^jes i^ont étroites et
.fô'UTrogt^ '; lefir longueur égalé k jûm le u r du.GOt'ps. Les nombres
b| ^ D 11 /lïj AÎ 3 y l'-# ’ 17 ; P. 17; V- £/SU s
»^îLes éraUjes sjnffi .fo,rtes,.un-pm,âprestau toucher, parce qu’elle?
sont jdlaées : ilyr atdix - huit .à1; r ari gées, ,d o nt celle qui .va de
1 l’épaùle1 à la caudalq. en ? quatre-vingt-dix.
t La ligne, ktér(|le*ie§>t,k r g e , et va près du dos par le cinquième
d? la hàuteur,
La oouleur dans k fiqugûr p a rû tlru n gris argenjte,( at'ec quelques
reflets d Otes-assez vifs, et nuancé de taches brunes nuageilses. irré-
jgûîfees^,|Dn voit quelques, lignes, longitudinales bleuâtres pâles le
long des r£laitcSp%(ïessous'iae kdisne'datérale. Ï1 y a sur les côtés
une iaChef,-brune assez grande. La, dôrscue^est légèrement, olivâtre,