. même dans l’état de rétraction de la bouche, est plus longue,;que
haute. Le tour de chaque narine,y .est un peu renflé en segment dp
sphère, ce qui forme un léger ressaut dans la courbe d u profil. Le"
bord inférieur de son sous-orbitaire esf presqueTrectiligne et sans,
dentelures. La partie visible de son maxillaire est'ovale'et deux "fois
aussi longue que haute. Le deuxième aiguili'onïvde sa dtfl^àhhest
, beaucoup plus faible, et n’a enÿa^geur que le treizième ou lb quatorzième
de sa hauteur, qui est un peu plus du tiefs de Celle du
corps. Cette fai bless;ey>relative. esi Ænçbre bien plus, marquée dans
celui de l’anale, qui n’est guère plus fort que celui de la dorsale',
et d’un tiers moins long. Le troisième est, aussi long que -le seoond,
mais un peu plus grêle. Les dents, plus nombreuses^ plus serrées,
' plus longues, ressemblent presque à Celles 3es c’Ê^oaorisVLa cau-
dale est presque entièrement garnie de très-petites écailles.
B. 9/1B7 À.
Tout .,ce poison est argentéàvèeide;, reflets bledâtres é§rs*1fi?
dos, comme le plus beau hareng. La dorsale, dans rë ffàis,>|sC:| ’â;une
très-pâle, finement pointilléëde;noirâtre.
L’individu que nous avons décrit estTq ù a dé pies de dix pouces5
mais nous en avons désècsJqui en ontqûaïbrzé éf quïule'. |[ y en
anaussi un de six, .et. un petit, venu de la Havane, qui n’en a-que
trois.
Les habitans de la Martinique nomment -çe poisson.
petite^blanche ou petite-gueule’, «.ceux de Saint-Domingue
le haut-dos. Il descend jusqu’à Montéyidégtj, d’où, il vient
de nous être envoyé par M. d’Orbigny.
Nous en avons trouvé un beau dessin dans la collection
faite au Mexique par MM. de Bissé et Mocignoÿify est,
intitulé sparus. ccerulescens, vulgo mozarra.
C’est aussi .des espèces que nous avons sous les yeux
celle qui nous paraît se rapprocher le plus de la figure de
Catesby (pl. 11, fig. 2), ou du shad (alose) des habitans
de la Caroline.
.'iSfous en avonsf^jait l'anatomie.
Son foiéiest grand et composé vde deux lobes égaux, alongés et
terminés en-une pointe aigù'ë, qui atteint près de la moitié de la
c&yïtë abdominale. "
L’ëesopKâge est cÊfert et large, il se termine bientôt en un cul-
de-sâc un peu plus large, qui forme l’estomac. La branche montante
est Courte. Les parois de l’estomac ne sont pas très-épaisses.
Il y aTrdis appendices. coCcales «ourles et grosses auprès du pylore,
attachées ;sous l’intestin. Celui-ci ne fait que deux replis avant de
se rendre à l’anus. Le duodénum a,' le diamètre assez grand, et il^
sa grosseur jusqu’au rectum, dont le commencement est
marqué par un rétrécissement subit, très-prononcé ; le rectum de-
. meure; élrcjlt jusqu’à, l’anus.
' îik rite est assez grosse, peu aïôngée et placée sous la pointe de
l’esfto'mac; ..... . .* 1 :■ ..... . :
,‘1 Vï Léë’fs’a'cs à ovaàfès sont cylindriques ,• et -occupent la seconde
ÿenaètiéjde l’abdomen. Les oeufs sont'Nombreux et petits.
- La yésjjiéf aérienne! est très-grande j elle est arrondie en avant, et,
aprel’ ayoir 'oëcb^t.toute -la région dorsale de 1 abdomen, elle se
bifurque en deux Cornes alongéesj et pointues, qui sè prolongent
de chaqtM«otjé de la queue. La membrane externe de la vessie est
"épaisse, fibreuse et argentée j l’interne, plus brillante, est très-fine.
Lel^OOTÎgjrpu^esé sont très-gros, et occupent la jmôitiê antérieure
de m face Inférieure de la vessiei.
Les reins sont gros* et noirs.
"• Nçfqs ayons, trouvé quelques débris de coquilles dans 1 estomac,
principalement des moules.
L e G erres petite- g u e u l e .
{Gerres g ula, nöb.)
Une cinquième espèce, venue également de la Martinique
, mais qui a aussi été apportée du Brésil, parait demeurer
constamment dans de petites dimensions. M. Plée