La ligne latérale est un large ruban brun, qui va du surscapu-
laire à la caudale par le quart de la hsiuteur.
Les écailles sont assez fortes ; leur bord libre est pamee,;saps:ciis
ni dentelures ; près-de leur portion radiçabe'en haut .et-,en b a s s e s
ont une légère échancrure. Le bord radical est dentelé. Il y en a
environ soiiante-dix dans la longueur- depuis ^©nie jusqu’à .la fin
.de la queue, et seize à dix-huit dans la hauteur. 1
Les bogues que nous avons- reçus dans un grand état de frai-
; cbe«r,; ont le :dos >jaun$ olivâtre ,7ët le centré .argenté. Troi^Ou
quatredigçes-longitudinales dorées brillent sur les flancs au-dessous
déî& ligne latéràlè.' Cesjcouleurs, àUeurlféQktLprkïî&ontîde%^èuies
que celles que nous trouvohhâhdiquées -par le^iau^qrsiqwont
■ vu le bogue au Sortir .de l’eau. .Il y la mne.tàdae' brune d ans p s -
selle dé la pectorale. » jjl ^ .
- Le foïe du bogue est petiveûtoéŸôrme, presquè qu’un seul ioèe,
.placé- sous roesophage.Æa.vésicule du ïi’el .esêpetite.; .globuLéuse ©t
■ «dut près du diaphragme:* $j o - -mrd i&f
^ycésqphage est long,dar|e7à parois épaisses etJteh»|#ies. A>bm-
térieur sa veloutée^porte plusieurs jrangéés'lo'ngitudânales ^.parallèles
de tubercules,charnus, gros'et arrondis, qui sèuéunisseht vers
la p a r t i e supérieure, avant le cardia, en deux*àrêfe&saillantesw
L’estômac'est fort petit, à parois minces* ef-transparentes-.> Sa
branche montante est longue-,--étroite à '.somûrigirie, et ensuite
du-double plus large. U y a cinqappéudices.au pylo.ru;'quatre
sur Les- édités Inférieurs du duodénum, éfc uhé;par-dessus'., v.;
L’intestin- fait plusieurs replis jdans le.côté droit de l’abdoi^en.
Arrivé dans la pàrtie moyenne du ventre, il se dilate subitement
et donne même une sorte de petit .Goecum très -court à 1 origine
.du rectum, qui se; rétrécit bienlQt.-et^e rend à l’anu§. -77
La rate est petite, noirâtrelèt-caehûe.-près duifofcé&tre l ’eèso-
phage èt le duodénum.
Les laitances de l’individu que nous avons ouvertctaient pleines,
fort, grandes et composées de plusieurs petits lobules. _
La vessie aérienne.est grande, très-mince, aigeniee/el donne, en
arrière deux longues cornes, qui se prolongent dans les muscles
CHAR. TX. BÔGWES, 265
de la queue dé chaque,’côté des interépineux de l’anale. Le repli
du péritoine qui, l’enveipugél est beauepup/phts mince que celui
qni.entu&Q^|sUîei»ns. jEtosiCed^e: partie cetts membrane est blanche,
*,, un peuIaygçntée\,taMlis -que c^Me qui enveloppe les intestins et ta-
piss.ulès-parois .de la (^tvif^uif^ure de llibèfomèu est>ôugeâtrè,
poiritillée oe
sonif'àssvéz- épais, et donnéik un urètèfe? qui descend
Centre les fôurhÊte^|flè4 a*v'é§S^^nénné poùrc déboucher ' derrière
l’anus. -
La colôrine vertébrale du bogué^est ‘copipôsee, comme celle des
mendq],eT||jde, yiqg^tVois jertèbres}, dont neuf por-
ten,t de&côtes, et,qà^torze^ appartiennent à la quelle.
iï-j&vCTân^afl^Mati êfo.rî'essps ; la jerèfe moyenne est peu éle#e,
et sou arête supérieure n i sjbrt'pas d e là ligne du profil tirée dù
*‘:*b$ht”du ;MusWûJâ4la nuque! Les deux" drêteslàtérales sont peu éle-
mais la' fossette externe1 est asse»? profonde. Le bord interne
,.dèSf(fr.ontau,X4amtériçurs s;e; relèvdjl^ peu, de manière à.fqrmer une
, petipe^buMère ^dans laquelle, ^âigà^erft les branc^i|^courtes et
fortes dès intermaxillairés, lesquelles àinsi ne font pas de saillie
SOUS1 l®|p^ù'.v
Lé'ipréëpércule est peu concave.
Ce pll|§op. vit dd végétaux. Nous àVoris trouvé son
estomâè “llmpli de débris d’aiguësujP$ de fucus. Il n’y hfait
aucune substance" ahim^B^^
' ÀJ&fce il â tte in f^ ljp n M.Risso, un pied de longueur;
ceux que nous avons rectis\du lac de Biserte ont prc&’de
quinze pouces.'
• Le b'bgue fraie 'deux fois l’année, et il s’approche par.
troupes’du rivage. La bonté I f s f chair,' surtout au temps
du frai, rend sa fééûndité fort utile aux côtés de Pro-
venlcë'~'êt dé~Nié^ Les" pêcheurs emploîêà#"à Cette pêche
des filets particuliers, qu’ils nomment bughiera;*et croient
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