APPENDICE AU LIVRE SIXIÈME.
DES ÀPHAREUS.
;r' -Sfous somn^es obligés do placer ici un petit genre d’acan-
thoptérygiens ’ que nous netpouvons intercaler convenablement
îdans aucune de nos familles, mais qui nous paraît
encoreise rapprocher de celle des méüides plus que d au -
c u n e ^ tre . Il semble .même qu’il tient d e près aux cæsio,
ddnt il^diïFërfe »cependant par un opercule tout-à-fait obtus,
per üne.^uêheLlasgempjit fendue,, et parce que le dernier
raMjn de sa dorsale et de sop anale: prend une longueur
double dièv^eux qui le précèdent. Malheureusement, n’en
£^aioet vu que d e s^hantillons _s,eves.', nops ne pouvons en
coSÉgf^ter toutesllbs affinités', et nous ne le présentons ici
que comme une pierre d’attente.
Le premier naturaliste méthodique qui en ait parlé, est
Comindrson. Il e^ a v â it observé une espèce à l’Isle-de-
Franèë^en- 177(^WPen avait laissé une description exacte
et une bonne figuré dans l’un et l’autre de dès documens
il lui. donne le »nom vulgaire de sacrestin, ou de sacré-
chien, que' le poisson porte à l’Isle-de-France, ce qui n a
pas empêché' M. de Lacépède d’en faire $ comme à son
drdinaife, deux espèces, et déliés placer dans deux genres
fort éloignés. .'Son labre fourche (t. III, p. 4 24 et 4? 7^ et
pl. 21, fig. 1) est établi sur la figure de Commerson, et son
caranxomore sacrestin (t.V, p. 682 ) .sur sa description.
S’il n’en a pas fait une troisième espèce sur le poisson même,
c’est probablement parce qu’à l’époque où il a publié son