dans Duhamel1, dit qu?oü ne'luv avait pas donné de nom,
parce que les pêcheurs ne le connaissaient point. $
On nomme ce poisson à Marseille Narbonne
dentillaù%. '& Montpellier marmo, nom qui devrait plutôt
appartenir au mqrme ; à Nice lente, à Rome dentale, à
Venise dental, et lesvieux dentai. ,
M. Risso fait mention, d’après C e t t i ld p ^ & n î é oui
différerait de l’ordinaire par une tachée jaune su rfl^ÿa&
de l’opercule,, étendqe presque sur rintmo^efci^e. Ngus(
avons examiné avec le plus; grand, soin un poisson que
M. Risso nous-a donné sous le npm de dentèæVettî . e t
nous pouvons affirmer qu’il n’offre aucune differen®tf de
forme1 ou dé nombre de rayons W c le dente: ram a g e ,
M. Laurillard a vu pendant son'séjour â'Nrcë trois de g » '
dentés : l’un avait une tache jaune trèsTmarqueë; l’autre,
un peu moins grand, l’avait plus faible’; u n p ^ s ièm e ,<(|e
petite taille, n’avait plus de tachp. Il eroit que le
n’est qu’une variété du denté ordinaif-e. Tous les deux
portent à Nice le même nom vulgâilëlente.
L e DeNTJÊ GRpS YEUV.
(Denteæ macrophtalmus, nob. ; ;Spurus macrophtalmus; BL, |
I pl- 37^-)v^..
La Méditerranée'.nourrit un'second denté, beaufedup
plus rare que le précédent, et q u i' ést à' la
grandeur de ses yeux.
La hauteur de son corps n’est contenue que trois fois et demie
dans la longueur totale; l’épaisseur fait les quatre cinquièmes de
1. Duhamel, loc. cil., p. 26.
^étjè^hauteur : le profil est beaucoup moins boifibé. L’espace entre
les yeux est lisse et sans écailles ; elles avancent cependant plus sur
le deyan# dtffront que sur celui du denté ordinaire. La longueur
de la>îtêterest un peu moindre que laihauteur du corps. L’oeil est
trM^grand, car ,le diamètre fait plus du tiers de la longueur de la
tête : l’espace1 qiii sépare "tes dëiii yeux n’a que les trois quarts du
^aipiètreïde l'orbite. , î
‘ ,,JLë,J^^p5 orl)itaire Çst fort é|'roit ; sa'hauteur n’est que le tiers
environ de sa. longueur; il est placé obliquement sous l’oeil le long
rifés mâchoires ; il se rétrécit un peu en arrière.
,, Le préqpeijcule ^ests très-grand ; iï.çouyre toute la joue : son angle
yst^aMondi,, son bord festonné par les rides qui en sillonnent le
limbe, tuais non dentelé 1 le limbe est écailleux, ainsi que toute
la jpMSj ra
L’opercule et le' subopercule, forment ensemble un quadrilatère
deux fois plus, haut que largp^, dont l’angle postérieur est presque
nufy$fe bord membraneux peu large * et la surface recouverte d’é-
çaifies fortes et après à leur bord.
L’interopercyle est grand et recouvert d’éeailles un peu pfus petites
que .celles dé la joue. Le maxillaire est tout-à-fait caché sous-
le bord du sous-orbitaire quand la bouche est fermée : il est asse&
protracüle-, et contribue par là à l’agrandissement de la bouche,
"Les mâchoires soik à peu pres s â te s ; les lèvres sont assez épaisses.
Il y a quatre caninèk’mëdibères' âMa mâchoire supérieure ; les autres
'déntsisont en cardés très-fines. A la mâchoire inférieure il y a
antérieurement xmerkngéede dix à douze petites dents, crochues,
iet derrière,, une bande étroite de dents en fin velours. Le dessous
,de s,ain^choire inférieure est nu, .et la, peau est ridée, ainsi que la
.membrane branchiostège-
, La dorsale commence presque au tiers du; corps; ses rayons
épineux sont plus hauts et plus forts que dans le denté ordinaire.
L’anale commencé sous le premier rayon mou de la dorsale.
Son second rayon épineux est très-fort.
La caudale est médiocrement fourchue, ou plutôt simplement
échancrée. Les pectorales sont longues ^pointues, peu larges, et un
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