sur la côte de Madras, et dessiné à la planche 92 de l’ouvrage
de Russe!.
Elle a le corps presque aussi’ élevé que la-dWrade pique.-La
hauteur est comprise deux fois et deux tiers dans^La longueur.
Il y a six dents canines à Ichaque mâchoire, et derrière, un
assez grand nombre de dents molaires, petites, arrondies, presque
toutes égales entre elles et disposées, sur quatre .rangs. Les Rectorales
sont longues et en faux ; les ventrales; sont, grandes et leur
rayon épineux est très-fort. Les nombres, sojat :
D. 11/11; A. 3/9 ; C. 19.;P.'16 ; V.4/5.
La caudale est-échahcrée. Les écaillés sont lisses, ét de moyenne
grandeur : on en compte, environ trente-huit dans- la longueur et
quinze dans la hauteur.
L’individu sec et décoloré que M. Valenciennes a vu à. Léyde;
avait les flancs jaunâtres et-rayés par des séries de« points noirâtres,
à reflets argentés.
Russel, qm a décrit les couleurs sur le poisson frais, dit que
la tète est-pourpre foncé ; le reste du corps gris, ét/lé bordées
écailles noir. Les nageoires sont grises, bordées dè^noirc Lerventre
est. pouwpré,
Çette espèce, rapprochée du berda, s’en; distingue,par la longueur
des incisives, par la grosseur du rasop épineux des ventrales,
et par le museau plus pointu. .
Ce poisson atteint communément onze ponces :«mais il n’est pas
rare d’en voir de plus grands. L’individu que nous-avons dé'crit
avait dix: pouces, de -long. «
M. Bélenger en a rapporté un de la côte de Malabar,
qui ressemble asséz biên au/poissôh figtîré par RusseL
Nous-né lui trouvons qu’un peu moins de hauteur -sous-
orbitaire. L^s flancs p a rafen t avoir été|Gayés^par des séries parallèle
». de points argentés. Les nageoires sont brunes.
La DAüAXbE, a deÔx bandes.
êUÏ Chrys;oph$ys bîfascidta, nob. 1 )
Il est .impossible d ’éloigner des espèces précédentes une
daurade assez commune dans toutes le% mers de l’Inde.,
qui présente un caractère remarquable dans les stries du
limbe de son préopercule -r stries peu visibles sur le frais,
mais tfès - marquées sur de: squelette, $>ù elles entaillent
le bord du prédpercuk de maniéré à le rendre presque
clentelé. Eorskal avait observé ce poisson sur la mer Rouge,
etril/|én;a laissé une description exacte ; mais on ne peut
deviner-pourquoi il l’a placé dans lè genre des chétodons,
car îVoiciÆe qu’il dit.des dents : JD,entes incispre$ utriusque
maxïllæ quini3 validi, conico - obtusL Maxilice plence
callis hemispheriçis, çonferïisiialidis. Il n’y a dans cet
énon'cé^raeB qui puisse faire, classer üUià espèce dans un
genre qui était alors" du «petit nombre de ceux que l’on
avait* caractérisés par les dents; Gmelin a tout simplement
éopië :Forskal, /et il afété^suivi en cela par Bonhâterre.
M. dè 'li^éépédè', de l’expression exagérée de Fôrsta
l : ’ QperÇula, aiiteriora, porte fêdrâtay a placé cé prétendu
cbetodôn 'p|phi;s£| holocem^es^sous le nom d’Ao-
locentre„rabaji; mais, en. ayant trouvé deux dessins très-
bien -faits'dans,les manuscrjtsMe Gommersôn, il en a tiré,
comme g d i^ ne lufev ëst#Érivé que Jrop souvent, encore
deux.^utrès jespè<^,, luné/,sous le nom de spare mylio,
et l’autre sous celui 'dé labre chapelet; de sorte que ce
poisson^' trouve trots' fois darfë^son ouvragé,
lt Choelodon lifasciatüs, Forsk. „Aràb. Èh 9° 5 Holocënfre rabaji, Lacëpède,
t. Æ S S t. IV, p. ï 3 1, et t. HI, pl. 2 6 ,
% . 2 ; Laine chapelet, ibid., t. LH, p..»^6, pl. 3 , fig. 3;; ,4 7.