eond et le troisième rayon de la dorsale ont à peine moitié de la
hauteur du corps, et sont un peu arqués et comprimés, mais de
force médiocre. Le second n’a en largeur que le dixième de. sa
hauteur. Le seéond de l’anale est d’un quart moins long, et du
double plus fort que celui de la dorsale, et n’est .pas suiyi d’un
troisième, comme dans les autres éspècés.
D. 9/10; A- 2/9; C. 17; P. 16; V. 1/5.
Tout ce poisson est argenté. La dorsale a .sa membrane d’un
jaune très-pâle mais aux ventrales et à la partie antérieure de
l’anale elle est (dans les jeunes individus) d’un beau jaune jonquille.
L’individu dent nous avons pris notre description des formes jv
est long de sept pouces; mais le plus grand nombre de èeux-que
nous avons reçus est beaucoup plus petit.
Parmi des poissons du Brésil, entièrement semblables*,'pour les
formes, à ceux dont nous venons de parler, il„s’en trouve de petits
qui ne diffèrent des autres que. parce qu’ils ont une troisième
épine et seulement huit rayons naousià l’analejtqus les autres nombres
sont les mêmes, et peut-être cette différence n’est-ëlle qu’une
variété accidentelle.
M. L’Herminier nous a donné un dessin fait a la Guadeloupe
et intitulé le girard, qui nous paraît /êjtrp de-
cette espèce. Ce poisson, dit—iL-,jêst' commun, et &p|t aîla
nourriture du peuple.
Le poisson représenté assez grossièrement par Sloâne1
sous les noms assez impropres de pagrtis totus argenteus
et de stone-bass (bairs de' roche),-est incontestablement
un gerres.,; et Sansaucun doute de l’une des.içojs espèces
ou variétés que nous venons de décrire; mais il n’est pas
facile de dire de laquelle des trois : l’absence de raies
1. Jam., t. n , pi. 255, fig. i.
indiquerait la troisième, mais la forcé' des aiguillons répondrait
^davantage £fJï& première,.
T ' S16aué.ïdit de/ce bars de roche que c’est un des meilleurs
poissons d |fla Jamaïque, qui, ainsi que les muges,
a , l e s q u e l s on le prend, habite également la mer et les
rivières..
M. 'Couch1 rapporte sur cette espèce (si en effet il l’a
bien déterminée)*'une chose jasiez ' remarquable : ë ’ést que
l’on' en voit" quèl^efois/'arj-iyer eq’\psé z grand nombre
sur" l^ ^ ^ ^w è ^ bm d â a il-le s , à, la èuitèdes. pièces de bois
couvâtes d’anatifer' qui sont entraînée:! par lés courans.
On aurait pumjgire d’app^cela que-ces poissons nourrissent
d’anatifê|| mais» jlous payons7 trouvé dans leur
estomac que d^s^débris de poisspns plus petits.
Le-GÉRïtES SANS*SCIÉ.
‘v<’\i0 ^ êrwê noh:)f, .
" La Martinique ijfôûs a envoyé unë quatrième espèce,
a s s e z à distinguer des trois précédentes. 1
^SfM^ caraèï^e le plàs:-marqué y mais qui se retrouve
dans plusieurs espèces' des{'Indes j'est d’avoir le préopercule
arrondi et-sans aucune dentelure, et d’en manquer
auffl à l’interoperculerët au sous-orbitaire. GeSt de là que
noifeavifts tiré son nom spécifique aprion ( qui n’a point
dé? sëie)^-
Sa forme est plus oblongue, et sa hauteur est de trois fois à trois
ibis et demie dans'sa longueur totale, la caudale comprise La
' coürbe d e ‘son dos est-par conséquent moins convexe. Sa tête,
1. Tràns' Unn*, t. XIV, i SI part. j/p. 8 i.