416 ' LIVRE, SIXIÈME'SPAfcraïfiES.
visible. Le. second est très-court! Le troisième est prolongé en filament
flexible ;-mais? sa hauteur nejait- .que' les" deux tiers. de?.eèlle
du corps, et quand le j?aypm. e st.côu^é^;l^.^emvau, dixièmeuipi-
neux. Le quatrième.est à peu^prèS; d©imém^.lon"gueÙF4;e t peux/qui
suivent fse;EfMîcourcis.sent insensiblement jusqu’au sepdèm%|flui n’a
plus que la-^moitié de la hauteur.du tr^sième. Les<au|rt!S raÿans-épineux
sont roptes et pointus.
Les nombres des faydris ne diffèrent pas de ceux de-la précédente
espèce.
Nous lui avons vu une très-grande vessie aérienne;-
On compte aù squelette dix ^vertèbres abdominales, et quatorze
pour la queue: La crêté-mitoyenne1 dnnrane^est elevoe^épatsse en
arrière. Les latérales le sont ^ès-peu.
Nous n’apèrceyons aucune différence entreq^ïndivi'djus
de^Pondicdijéry et ceux de la mer Bougé. Sui-wnt MgL^'s-
chenault, les pêcheurs indiens: dominent jJfetfeé
ponan-taléa. Au sortir de l’eau elle estjdnne belfiercouleur
rôgéë j plus formée sur la tête. ;On la vpeefee pendant toute
l’ann!&ey< Sttr,la cote de* Coromandel; mais elle u ^ e s t pas
abondante. Sa chair est , délicate et foEt .estimee.- Elie atteint
sauvent deux "pieds de long,
Forskal d it qu’à Djid d ad e a Arabes -lui o n t nommé nacldjar
ce poisson, d o n t la couleur est rouge-argentée. est un
peu plus obscur, e t il ÿ a Surlé corps des lignes plus fo n d e s .
I l h a b ite les lieux vaseux é t profonds 5 il sjâpproche ra rem en t
d u rivagé : o n le p re n d à l’hamëCph , et, o n l é re cherché à
cause d e sa chair agréable atrgoAt.
Il se n o u rrit d e p e tits coquillages.
CHAP. 'ifpiPAG'REîS* 4 47
V!b-Me PAGRE'A #I#3ÉEUL FILAMENT,
j < ÇI^à^çs'JlikmMkâstùstj, nob.)
MM. Qffé&f ët$0 -'aimafidfont dernièrement ^apporté de la
radè‘d e S’àiïitJ,Deny^|àfJpIëiBourbo 1 1 , un pagre très-voisin
du spinifëfë.
Il a le' dqSfjoeti peu, pms,Sr|fe*e;'fèsp£isCet èntre les yeux pl«$ large
‘®et plus piblubiTaul Les ktewvqmèinieîs r avons de la dorsale sont
v|&Mj^,cQUŸli,s mip danVlepagro d’Ehrenberg, e t plus longs que dans
■ J e spmifere. Le troisième-rayon,- seul pt^longéîènifilament, atteint
^/^lêC'baîse^du premier rayon mouJeJa nageoire, et est amn huitième
près aus«â|haut ^qufi'jtefêbrps. Le quatrième rayon$enejore-un peu
flexibley^Bgtiëre’ que la ’moitié du troisième. Les autres^ deviennent
»' dêsHqnnes■ rôM^e^é'ointtàès ' qui n’ont, le cinquième^'que le tiers,
et Je dounèrfîé''f que le quart de la ‘hauteur du- filet. Les épines de
ranale^sdnt1 très-for-teS.- Les'nombres sont : -
' B. 6; D. 12/10; A. 3^C.‘i7; P'. 15 / Vf ! ;,‘
.V’dCe beau? poisson est^rQfège,.a reflets dos" et argentés
sur -le ventre ,„ q ^ ^ t glus pâle, @|n compte dix-sept à dix-hüit lignes
longitudinales, plus' brunes que lë féiid stir. chaque' .côté. La membrane
de la portion épineuse de-la; dorsale paraît avoir été violette,
’ *àvec?>utt' lfs,éré,Jaune brillant le long de chaque'ray om-Les autres
^fna'geoJres paraissent jcohageâtresl L’individu e st long J è neuf poupes.
Nous avons trouvé un dessin fait a Malaca sous les yeux
du major Farkhar, qui nous paraît représenter notre espèce.
Il lui donne le nom malais d’ikari-batoo, ce qui veut dire
poisson de roche, et s’applique à bien d’autres espèces.,Sa
couleur' .est tinbeau jaune doré. Le troisième rayon de la
dorsale est seul prolongé en filament.