LIVRE SIXIÈME. SPAROlDES.
peu écailleuses à leur base. Les ventrales naissent sous les pectorales;
elles sont assez=grandesy triangulàim j leurs ray ôn ^ineuxf est
médiocre.
Voici les nombres, que nous trouvons pour les rayons :
B. 6 ; D. 12/10 ; A. 3/8; C. 15 ; P. 15; V. 1/5. .
Les écailles sont plus petites e t plus fortés que celles du ’dipté
ordinaire; ôn en compte plus decmquante dans lâ^iâbgtîeur, pt
environ vingt rangées dans la hauteur; elles sbnt âpres à*Iéur .Hord
libre. Le bord radical est coupé carrément , et dentelé par’la’saillie
que fo n t chacune des stries qui rayonnent du centre de l’écaille
vers le bord. Le reste de l’éèâille est marqué dfe fines stries concentriques.
La ligne latérale .suit la «ourbure par un peu moins du. tiers de
la hauteur du corps..
Là couleur paraît uniformément rouge; lé sous-orbitaire et le*
dessous de la mâchoire inférieure sont argentés.’
le n’ai rien pu voir des viscer.ès dé cejf^||p4eGe/qhe les'TÎ&tes
de la vessie natatoire, qui paraît être'très-grande' et avoir des parois
assez épaisses et àrgêfitèés?
Ce denté rouge à gros yeux, ou macroplitalme.'est beaucoup
moins répandu que le denté ordinaire dans la partie
occidentale de la Méditerranée ; on pourrait même dire,
avec Bélou, qu’il y est inconnu {nostro liltvri admodum
rarus aut eo nomine ignot%is),é. M. Risso ne Payait observé
et décrit de manière lever tous les doutes. Bélon ieul
paraît l’avoir connu auparavant, et enèôîë Ta-t-iï en ‘partie
confondu avec le denté j car ce qu’il ra.p^prte, d’après. Paul
Jove, de 1a manière dont les Illyriens le ^ n s e rv e n t, ne
convient qu’au denté ordinaire.
Bloch, qui eu a donné la première description méthodique
, ne l’a faite que d’après un individu sec, acheté en
CHAP. V. ©ENTÉS. \ 7 \
Hollande, dont il ignorait l’origine, et tous les autres naturalistes
se sont bornés à „copier Bloch.
Selon M.Risso(mre ëdin, p. 2§o); il demeure toujours
plus petit que le vrai denté, et n’atteint qu’une longueur
de dix-huit pouces et un poids de deux livres; Bélon dit
q<a’iLy*ën aide sis livres^et qui! n’en a jamais vu de très^-
petitsî^ce qui ferait c f|h é , qu’il se propage principalement
sur lés jèÔ,tëS de Barbarie; et non sur les* nôtres. Dans sa
.sehçnde’ édition v, M. Risso change l’épithète de macroph-
ta îm e eh cëllé a é r y ih ro s to rn e , qui n’est que la traduction
du nom vulgaire qu’on lui donne à Nice, bouco rougo;
mais comme- il ne cite : plus le nom de macrophtalme,
donné plus anciennement à ce poisson, on pourrait croire
qu’il regarde comme une espèee .nouvelle. Il a donné
une figure de cet érythroetome tome I II, n.° 3 i.
Dès Dentés étrangers.
L e D e n t é d e roche.
{Dent e x rupestris, nûb.) ;
On trouve au Cap un denté qui ressemble tellement
auicômm.un par ses formes,
-que nous ne M trouvons d’autres caractères distinetifs qu’un peu
. moins de grandeur dans les écailles. On en compte plus âe soixante-
dix depuis l’ouïe jusqu’à la caudale ; leurs rangées? sont plus obliques;
Le limbe du préopercule est aussi recouvert d’un plus grand
nombre d’écailles,
D. 10/14- ; Ai. 8/8, etc.
Ainsi il y a un rayon mou de plus à l’anale.