La D aurade bilobée;. ,.
(Chrysophrjs hilobdta, nob. ;' Spàrus bilobàtus, Lacepede.)
Cëst près de cette daurade à large' tete que nous
croyons devoir placer le sparè bilobé1, établi par M. de
Làcépède d’p r è s un dessin de Çommersori, sut lequel ce
voyageur avait écrit : Fulgo, capitaine- b l a n c Nous n’avons
pu trouver dans ses manuscrits aucune description,
qui s’y rapportât. Le dessin fait à la pie^fe noire'et.çôloré
avec du crayon rouge,
montre six incisives pointues en liant, et quatre embase W-Aé rangée
de molaires, semblables à celles de notre daurade à tête bossue j^est
dessinéejfsur le-borfi de la mâcKoire supérieure.
Au-dessus de l’oeil le front est un peu(^®v3 en bosse^mais son
profil est beaucoup plus oblique que dans les espèces précédentes.
Le limbe du préopercule n’a pas d écailles, ^
Les pectorales sont courtes. Le premier rayon mou des Ventrales
- est prolongé en fil, qui atteint l’anale. Les; épines % cet«e nageoire
eoSelles du dos sont faibles. La caudale est médiocrement fourchue,
et ses deux lobes sont égaux-et arrondis.
Tout le corps du-poisson paraît d’une'même teinte.-Les/.pectorales
spnt rouggs., avec une tache brune dans le haut de fiipsselle.
U y a trois taches de cette même couleur sur le haut de. la membrane
qui réunit les trdis premiers rayons épineux de da-doteàle.
L’anale et la caudale sont bordées de rouge.
L’intérieur de la bouche est de la même couleur. .
"Voici les nombres de rayons qu’indique Lce dessim f
D. 10/11 \ A. §^I0; C. 19; P. 11.
IL faut bien se;garder de confondre ce spare bilobé'des
mers équatoriales avèc'le poisson décrit sous le meme
1. Làcépède, t. IV, p. i4inom
par M- Risso1. ‘©est un smaris.. M. Risso3 a rectifié
cette méprise dans sa seconde édition, d après les déterminations
que nous lui avons' communiquées;;, mais il h’a
pas eiumêe bien caractérisé fespècè, ainsi que nous le
dirons bientôt.
L a D a u r a d e a t è t e ' b o s s u e . ‘
^ { 'C h r y so p h r fs g ib b iü ëp S , nob.ÿ'
Feu M. Delalande -nous a encore rapporté-, du Cap deux
daurades fiés -remarquables-, qui se distinguent de toutes
leurs Congénères
par l’élévation de leur front en forme de ©vête plus ou moins élargie.
Sur le devant des mâchpîres, derrière les canines, elles ont
encore,un grand nombre de dents à demi mousse^, et dans le fond
de la bouché elles .front que-trois raU geës£ d'e dents.
La première arje<’je déèrirai, est celle qui a le front le plus élevé.
La crête qui forme cette5élévation, est élargie en une forte bosse,
placée an-^déssus./ét en avant des yeux.
La plus ' grande hauteur perpendiculaire du corps est mesurée
défcxière l’oeil; elle fait'lë'#èrs idfe'^ÿdongùeur,totale, tandis qu’à
l’apEomb des pectorales elle y est contenue trois fois- et demie. .
Cette élévation du front rend le profil.de la.face presque vertical;
celui du dos fait un-angle presque droit avec la ligne du front'
* et il vers'la queue. Le profil du ventre est presque droit
y. jusqù’à l’anale ; dès là il remonté,un peu vers k queue, dô$t la
hauteur n’est- que le quart'de celle de la têfe.-
L’oeil eàt‘'plPàcé près de la ligne du profil du front et un peu
aq-dessus _dé la moitié- de la-hauteur de la tête. Son diamètre fait
à peu près lé quart de la longueur de la tête.«
Le sous-orbitaire est médiocre, et a la forme d’un trapèze, dont
t . Iphtjologie*de Nice, i.re édit., p. 2S2. - 2. 2.e édit., p_, 346.,