taire. Son deuxième aiguillon dorsal se prolonge en un petit filament
, et dans* certains individus il ainsi les trois quarts
de là hauteur du corps ; . mais dans, d'autres il i&é prolonge beau-,
coup moins. A l’état frais ce poisson est argenté , avec un peu de
noirâtre le long du bord de sa dorsale. Les petits individus, de
deux pouces à deux pouces et demi, Ont le dos grisâtre, aveerdes
bandes transversales brunes.; à quatre et cinq, pouces on n’en .voit
déjà presque plus de traces.
L’espèce, selon M. Leschenaült j parvient à une longueur de
neuf pouces.
Onia pêche en abondance à l’embouchure de la rivière
d’Arian-Coupang, et elle est très-bonne à manger: t e s na-
turels de cette côte l’appellent outan, nom quLparâit pîus
ou moins générique, et. revient probablement à
woodan, par lequel on désigne à Vizagap'atam un* gerres
qui me paraît identique avec celui-ci, ou qui en approché
du moins au plus haut degré- ■
Russel décrit en effet son woodan comme ayant le
même petit filet et les mêmes points bruns ; sa figure ressemble
aussi beauOôûp, quoique âyartt un peu plus. de
hauteur j mais il lui assigne des nombres de rayons que
nous navons trouvés dans aucun autre gerres.
B..5;D, 8/13; A. !/% ,€* 18; P, 5?.y.,'l-/5T..
Cependant sa description, à en juger par une note qui
y est .jointe, pourrait bien avoir été faite en Europe d’après
la figure et non d’après le poisson lui-même..
H dit que ce poisson ne passe pas quatre pouces,* 1
1. Russel, Poissons de Vizagapatam, t. I, p. 55, n.° 68.
L e Gerres filamenteux.
[Gerresfilamertio&us, nob.; Woodawahah, Russ.)
Le même auteur a un gerres dont lès caractères sont plus
âssureA, c a ^ ^ V ’aienci^nnes les à vérifiés sur un individu
envoyé de Java au Cabinet des Pays-Bas par MM. Kuhl
et Van Hasselt, et npAsdes-avons confirmes plus récemment
s u r u x indipdus rapportés par MM. Quoy et Gai-
mapd, les uns de Vanicolo,. les autres de la Nouvelle-
Guinée.
Cjjêst le -woodawahah de Busse) (t. I, p. 5a , n.° 68).
La marque la plus distinctive de ce poisson est dans son deuxième
aiguillon dorsal,-très-fort, arqué, et prolongé en un filament qui
rait. M caudale. Les autres (sont assez grêles. Sa hauteur est à
peu près trois fois dans'sa longueur, ej tous ses nombres sont.eeux
a u ,commun c|,ès gerres: ,..^
g B E n . 9/1L0 ; A. 3/7; Ç. 17; P. 15; V. 1/5.,
” Russe) .décrit ,le’,sien^;omme, argenté au ventre, verdâtre sur le
’dos ^et d’un jaune léger aux nageoires.
Les individus, dans la liqueur, montrent une teinte bleu d’acier
sur le dosSPIIpas argenté aux flancs' et au ventre. Sept lignes longitudinales
d’un argenté'plus brillant, suivant les rangées des écailles,
se voient âU-dës*sus de la ligne latérale; et il y en a d’autres au-
dessous, mais qui s’effacent à mesure qu’elles approchent du ventre.
L’individu de Hollande étàit-long de huit pouces ; ceux du Cabinet
du Roi ,en ont sept; celui de Russel n’en avait que six.
On prend ce. poisson, qn le prépare et on le mange,
selon Bussel, comme les équula, à la suite desquels cet
auteur le range ; mais? sans laisser ignorer les, différences
qui l’en distinguent, et surtout la grandeur plus considérable
de ses écailles.