Histoire des poissons* comme ùne variété du spare brunâtre1}
mais il n’en fait aucune mention S'-lartible^ de ce
spare brunâtre, qui nre&t. que la cqpie de l ’article de
Gmelin, lequel n’est- lui-même qu’un extrait d’Houttuyn9,
dont les descriptions incomplètes laissent toujours dans
le doute sur la place que l’on doit assigner à la plupart
de ses espèces. Houttuyn dit que son poisson appartient
proprement à la division des spares tachetas J^pari notati)
de Linné; ce qui na pas empêcM Gmelin de le placer
parmi les spares variés [spari varü ).
g Selon Houttuyn,,la couleur- est,1 brunâtre, et .estpeut-être dueà
- la «chute des écailles dorées du poisson. Il y ’a une,l$ehe noire au-
. près de la pegtqrale. La ligne latérale est droite. La bouche a de
petites ^ dents. -
Les nombres sont :
D. 13/11 ; 11. 2/10 S y J S P. 14
Çé poisson avait quatre pouces - de long.
Rien ne prouve que^etNsort unè dauradë. ’
L a D aurade
4 Chrjs&pkrj.Sf aculeata, ,nob.|% ,r
On trouvé sur les cwés de L^mérique' sëptentjiqiifle
une daurade à corps plus alongé que les précédé Até^, et
qui'sellait recSnnaitre
par une épinefôÿte et coîfee „ couchée sur- -le-pos au-devant,de la
dorsale, ainsi qu’on en trouve dans un grand nombre de poissons
de la famille des scombéroidês ou de celle cjes squàmmipennes.
1. Lacépède, t. XQ, pti 3.
?. Acu Hatl.,, t. X3£, 2.?,parti> ik
Lès dents sont-petites, 'sur trois rangées* à la mâchoire supérieure.
La* rangée du milieu les a plus petites quexelles de la rangée
interne.
La dorsale est basse, la pectorale longue, les écailles médiocres j
q^Hés'du préopercule sè portent, jusque sur le limbe.
La codléur paraît avoir été rougeâtre, à reflets argentés, et très-
brillante^ La dorsale et l’anale sont roussâtres, ainsi que le sous-
orbitaire. |
^fee poisson, dans la-liqueur, est blanc argenté, avec un resté de
M^temte'rougeâtre sur les flânes, qui portent une vingtaine de lignes
longitudinales aorées. La tête*est très-brillante et a des reflets dorés.
‘ Le sôtis- orbitaire/la a.ofsâlè^et“l’anale, sont rdussâtres. Les ventrales
sont rcrtigés. La caùdale est grise.
Wnci’ses' nombres : B
D. l’è/f2';fA. 3/42 • G. 17; P. lèj V. 1/5.
nav^/nS ps^£trouve*'qu’il soit fait mention de ce
poisson dans Je Mémoirè du docteur Mitchill, quoiqu’il
paraisse assez commun, sur la,, ç-ôte ; car MM. Milbêjrt et
LéstteUr^nous én ont’envdyé un bon nombre d’individus.
Il K'^n’-a de'vingt-deux pouces. Nous sommes* très-portés
a'ie .fê'connâitfe'’ dans Yaurâta bahamensis dCCatesby, et
/ si les délits atitériéufeS Ti étaient pas représentées
si longues, nous n’aurions- aucun doute..fCe, serait alors le
sparüs chvfsops de Linnæus.
^nfous n’avoifs pas piï faire la description d # canal intéstinal de
çette daurade ; mais nous avons vu son foie, qui est très-volumineux,
; *-partagé, en deux lobes, divisés eux -mêmes en plusieurs lobules. La
--vessie aérienne est très-grande. Le péritpine;eSt'Tqugeâtre, à reflets
■ ,$joegeijjésj| ,
Son squelette Offre vingt-quatre vertèbres, dont dix abdominales.
Les trors ‘ premiers intèrépiheux de la dorsale sont plus gla'nds et
plus larges que les autres. Le premier porte l’épine couchée en
âvant, qui houx a servi de caractère pour nommer cette espèce.