2 8 LIVRE SIMÈMiEr.If»ÉR^ÏDtSé
est élargie sous la gorge* et peu profonde-en cet endroit, parce que
les deux bords vont en divergeant^ .
Le radial et le e u b â ^ ^ â t r^èles.
Lè styléal supérieur est en ovale alongé, étroit, et presque entièrement
caché sous.l’huméral. Le second styléal est plus alongé que
dans aucun autre, pointu et courbé en lame de sabre.
Le- sparâîllon habité eu grande quantittTstir toiiite^ les
c$£e$. % la .Méditerranée j les roches de la Pro^enG^ *4e
Nice et de Gênes.,, les pôtes de Toscane, de Rome e^jde
Naples, Jgsjdages sablonneuses ,de la Basse-Égypte J^nour-
rissent également. M/Qeoffroy la fait dessiner ,à, Alexandrie*,.
et M. de Laroche aux îles Baléares2. M. Batllon nous
en a donné des individus venus de Malaga^; mais‘*pour |p s
côtes de l’Océan, nous rte pourrions citer que Jjuhamel,
qui dit l’avoif re^i^dù golfe dé ’Gkscpgne. Il se poxte%éân-
moins plus. aji* sud jusqu’aux^anarie^l^ü^Ta^mis
les poissons que M. G,alot a ,envoyés, dé TénérilFe.f?
Il paraît que c’gst ppi.ssoh quejléhm entend parler^
lorsqu’il dit qu’il s’appelle carlinoto, k ^ o m e fp ^ ^ r lo
à Gênes. Mais sa,description esty&i vague et su figure si
mauvaise, que sans les noms on ne pourrait en ^deviner
l'espèce, .
Rondelêt, au contraire3, ne peut nous laisser aVqun
doute/ Il représente le^giraiîlon (trè^-éxactement, et sa
des.cription?jcpnfirme#sa figure : ra n g em e n t du museau,
la couleur jaune des nageoires..,.^t surtout celle dqs, ventrales;
la tache de cette meme couleur» au-dessusdu sourcil,
tout nous prouvé que cest notre troisième sa-rgue; qu’il
avait sous» les yeux.
1. Grandè Bescription de l’Egypte, poissons,^p]. ir8, ûg. 3. 4». 2. Annales du
Muséum, t. XIII, pl. zJf, fig. i 3. I g 3. De pisc., p. uS. ;,
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dé^dtalieteÿftou "bien car lino,
ëürlinotwAan&<fçpxelqne& provinê^s del-Italie, le sparaillon
à Montpellierylet le spargoil des Espagnols. Il le- présente
é©mme uni pdisson littéral, plus petit que la dauratde, excédant.
à peine- un empan,;*et qui entre avec la daurade
dans les,étangs salés. Rondelet ajoute que dans les étangs
voisins| de Montpellier* il s’engourdit pendant l’hiver, et
qu’il ne devientqamaik aussi * grand dans" les étangs que
dans la méh /Aussi la figure qu’il en donne dans son His-
tOMé °'d|eW%di^gons dê^iétarîgs^. fest-eUe plus pétite. 1
Salviani V<a iaussi/une figure du sparaillon, mais moins
bonne que rcelle qu’il donne de nôtres second sargue : ses
dents ne sont pas.celles desisafegùes^ la tache noire de la
queii^y este oubliée. Il assuré cependanfvqeteiÉ^éle sparo
des Romainsi deison temps., le sparlo des Génois. Sa description
es0vtqès«OTC©mpl’ète rdl n’y> parle pas d e la couleur
dés? Ventrales 5- mais iilf signale ; la tache jaune verdâtre qui
est au-dessus de/l’oeil. s . 1
,• '»Oeân'èr (''pl 880TOÜ ]p. io 5 6 ) | après 'avoir reproduit;
çt)mme.îè“Sbîi .ordinaire:, « les figurée de-Rondelet; donî^e
(iphifO^:) scomme sparaillon un dessiu 7 qu’il a reétï' de
^eJniàOijSIk^st.vrai que l’on »aifefVOtilu représenter notre
e^péféê^ oe’tte figure-» est' au-dessou^vdei toutes critique.
gb^ddjiovande3 a rnééonnu le sparaillon dont il ne donne
pjasrdoifigure. Celle qu’il intitule carlinus appartient au
çharax ou Sargife à museau! aigA.» On jfeut en acquérir la
gÔhviçtion én! lisant la fin d^sa.description; qui seule sç
rapports'à sa figure,! .été où il dit entreilflffirésichoses que
1. De piSt. siag. fnar., p. ip5>'— 2. Hist. a q !Ç^' ï j j , fol. ï>3. — 3. DPpisc.,
p. 182.