Nous la soyons de cette couleur dans la daurade à large
tête du Gap, et quelquessauteurs qui ont décrit deSs-pois^
sons de la Méditerranée, en fout un »des -»caractères du
pagre ordinaire.'
Quant à Ilasselquist,isa daurade .observée , à- Smyrne ne
•paraît point différer de la nôtre. * |
- \'Uindividu dêcrit par Linnæus avait une «tache noire, sur
la queue. serait-ce pas précisément ïhepatus de Rondelet
que kée^grand; naturaliste n’aurait cpasj. re c o n n u t Cet
hepatus doit beaucoup ressembler à. notre-daurad e ^m r
Rondelet dit' q u e^ ^p o isséu ,îtrèssasa-re, n’a ‘ âp^nom particulier
que chez les-,Grecs modernes, qui Le nomment
K%i7rouç(&; or c’est à peu-prèsdemom que lion, donne encore
aujourd’hui dans l’Archipel*à la daurade. p|«fioxysSaint-
Yincent en a rapporté au Cabinet* du Roi ,un individu que
les* pêcheurs ’.du golfe de* Coron lui- ontnommé,
; Duhamel ajoute aux nomsoyplgaires de k jdaurade mentionnés
par Rondelet, ceux - que êe&pêcheuÿs de Narbonne
donnent à ce-poisson, Les jeunes daurades,iM ïamnég-^et
qui n’ont que cinq à six pouces j sont appelées, saucanelles;
à la taille de neuf poudgs^kds. lesweroient âgées ; de deux
ans ,• et les- nomment poumerengues^et quand elles ont'
atteint un pied de long, ,elks**prennent k nom de daurades."
G e s t aussi dans Duhamel que l’on -trouve le plus de
reasëigneiiM;ns^,^upîkâ Habitudes^de -ce pOissomi^^lfe pêcheurs
lui- ont dit que les daurades agitent fortement le
sable du rivage, avec leur queue, afin d!prdécouvrir les
coquillages qui s’yenfoui^ept. JSllàs, sont „^ès-avide^^des 1
1. lier Païen., p. t i p i
moules'-, et ’lés pêcheurs reconnaissent la présence des
daurades par le bruit quelles font en brisant les coquilles
avec leurs dents. ■ >
La daurade est très-oommune sur les cotes du Languedoc
5 omvemfait la pêche tantôt au large, tantôt- à la cote,
suivantfes safe0ns. .On la prendtavec dés-filets ou à la ligné.
On amorce des• haméteam a-veef dest coquilles^ telles que
Jes pétoncles' etdes%otevissésrdes Proveriçau%' foënus decus-
A défaut de;;ooquillages,.on:emploie des crevettes
etrdes morceaux de thon et‘ de pelamide. <
Elle craint beaucoup .le- ljqid^. et Duhamel remarque
que fifeiver rigoureux de" ry ô d én fit périr un grând nombre.
a«eLavda<urade, selon luâfm’èst pas- aussi bonne que la dora
dèpdes tropiques** [mryphoena hippuris). Cependant sa
chair est éstâmé% étquoiqu’un peu-sèche, elle est délicate
et de«bion gcrul-.MOnién fait des-salaisons^t’ou on la conserve
dans-rie vinaigre, e t i e peuple du Languedoc s’en nourrit
pfepEjant llet^frèmei SuivantiGornide,, qui la. compteiparmi
les;poissons -de la Galice^ 011 fait aussi ©és* salaisons; sur les
colcsidèîÈEspagne baignées par la Méditerranée., et on- les
expédie pour la Frahee^c
* -On. préfère la daurade du Languedoc ou des cotes-de
Pravéfifèo^ oe& de l’Océan;;on estime surtout celles qui
sont entrées daès^fesii'étâlt^'s'èt particuliëtèmenfc celies'déà
lacs5 dès Martigue * et de iCètte. Dans l’espace d’un été elles
^ v i e n n e n t trois fois plus pesk-ntesS lés plus grosses qu’on
y ?ait prises «pesaient ;<^e dix-huit à-dix-neuf livres. Elles
se rassemblent'aussi! en grand nombre* à l'embouchure des
fleuves. »
Laïfigure efe*Duhamel,est assez bonne, : et-les-, dents y
sont représentées avecvassez d’exactitude. Il dit que la
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