une espèce des plus brillantes, que M. de Uacépède a introduite
danf ses spares sous le nom de Spare rayé d’or,
en abrégeant beaucoup" trop la description de cet infatigable
observateur. |
Bloch a aussi un pentapo.de, qu’il a range égalernent
parmi ses ^ypes, sqn^j/?«rnA vittatus (p i. d'^S^0@mhie
sa figure, sans être très-bonne,test la seule, quipou« trouvions
dans un auteur systématique.,. noT^lebmmem#ohs
par cette espèce“ la monographie dfeace petit genre. -
L e P ewta'pod e ' ^ a*ÿé. "
(Pentapus''vifhdïüs^ii^y.i 'Sparus. v ié tq n fi, fil., pi.
Ce pentapode a le.cprps en ovale a ^ ^ ^d^nifta^hapteur fait-le
quart de la, longueur. L’épaisseur, est à peu u p s -le tiers]de l^hau-
teur. La tête” fait le quart de la longueur n p â e v Lesû 9Eej i | )îW un
peu renflées j le front est large ^ p qnvCTeytu-desSu s a , et
lé museau poiritù, un peu aplati eh dessus"? os ‘profil dlséend^éh
ligne droite àJ partir dè 'FcèiF;^mf>lé diamètre ‘toîx^màdïnk'l1 né ra£t
p a s >t6iU-4à--int fé tiers de là ldn^frêür' dë'îa-tête. La'<?istândé dü
Bout du muSèfu du bord aÉterfete 3é'>ïorbite egaféshe1 dikmètre.
Le sous-orbitaire, beaucoup plus long que »-haut h’est* pas recouvert
d’écailles. Son bord inférieur a- une ç ç^m c ç j^q u i ^ J o it
l’extrémité, postérieure du maxillaire .quand la ^.owh^.ps|qj|;raiée.
Le bord postérieur;est arrondi etdisse^ sa surface n’ofee mie quelques
petites rides
" Le préopercule est grand’et couVfe presque fôütë'la pçuéj ’il est-
entièrement recouvert d’écâillés^jusque sur le limbe lui-même.
L’opercule,le subopércule et fintéropercuïe sont également écailleux.
L’angle postérieur de l’opercule se termine en une pointe assez
marquée. Il y a six rayons à la membrane .deS branchies, quoique
1. Bodian décacanlhe ? Lacépède, 't. ïy> p. a8i. et 2g3.
Bloch m’en compte que cinq. La bouche n’est pas fendue au-delà
- des yeux-î Les mâchoires sont égales : la supérieure est un peu pro-
traetife; elfe»1 quatre canines pointues , dont les latérales sont plus
- -rfories : l’inférieure en a deux bien plus fortes que celles d’en haut,
©oàwféest en crochets, et dirigées hors de.la bouche comme de
pëüies^d'éfep.ses. Derrière elle, et le long des mâchoires, il y a une
~ ^âride^étTOife ’dëfdents en vèlours ras. Le palais et la langue sont
lisses.
Les narines sodst percées auprès des yeux, et ont chacune, comme
à l’ordinaire,-deux ouvertures, quoique Bloch dise qu’il n’y en a
- <; qu’une seule. De petites écailles s’avancent sur le front jusqu’à la
1 hauteur du Bord antérieur de l’oe il, de sorte qu’il n’y a que le bout
du mhseau, la. m aeasire inférieure et le sous-orbitaire qui soient
\ nus. p n Voit trois1 pores à l’extrémité de la mâchoire inférieure,
un $©<us la 'symphyse et un sous chaque branche.
La dorsale commence à la hauteur des pectorales • ses rayons
sont médiocre^ et peuvent se cacher dans la rainure formée par les
écailles'dti dos. La partie épineuse de la dorsale occupe les deux
. tiers de là. longueur de cette nageoire. L’anale répond à la portion
de la dorsale; elle est courte, arrondie en arrière. La caudale
est fourchue j s,es lobes sont arrondis. Les écailles s’avancent assez
loin sur la membrane qui réunit les rayons. Les pectorales sont
J. .médipcres. Les ventralés, plus longues que les pectorales, ont dans
" ' leurs aisselles une écaille longue et pointue, et une autre écaille,
également pointue, est entre les bases de ces deux nageoires.
Les nombres des rayons sont :
B. 6; D. 10/8; A. 3/7 ; C. 17 ; P. 17 ; V. 1/5.
Les écailles sont fortes et lisses ; leur bord n’est point cilié : on
en compte trenterdeux dans la longueur sur quatorze ou quinze
dans la hauteur. La ligne latérale est peu marquée, et tracée parallèlement
au dós, à peu près par le cinquième de là hauteur.
Un des individus du Cabinet du Roi, d’après lequel nous
avons fait cette description, est sec et un peu décoloré j
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