La hauteur du corps fait à*peu près le tiers défia longueur totale.
Le profil dxPdos descend par une ligne oblique vers l’extrémité
du museau; celui du ventre est droiti Laihouehe est peu protrâe-
tile. Il V a six grosses canines à l’extrémité des- mâchoires, dont
celles d’en bas sont plus faibles que les supérieureà^bët sur les
côtés des mâchoires’, une Série de dents fôrtes, rapprochées, pointues,
comprimées, triangulaires, et grossissant'à mesure qu’elfes
sont plus près de la commissure. Derrière cette rangée d r dents
il y a une bande de dents en> veïëîfrs.- Les dents pharyngiennes
sont en cardes fines. L’oeil est d p grandeur médiocre, et près de
l’extrémité du museau ; àuSsi'dq's'ous-orbitaire est-il étroit et nul i l
y a des écailles sur la jpuç^sUr l’opercule et sur le srAopercufe., Le,
limbe du préopercule .est n u , et sous la peau on voit de?, stries
fortes ,- principalement' vers l’angle, qui, entament, un peutJe hora
montant, ainsi que nous eh àvôfls eu un 'exemple*dans la ^ au ra a e
hifasciée.
B. B; D. I ty l l ; A * . ^ C. 17j .P. 15; V. 1/5.
Ce poisson, paraît avoir étæhrun verdâtre- sur’le d èf&i passant à
l’argênté sur le ventre : on voit les tra c ^ de dix à douze lignes
longitudinales violettes sût les cotés. Les nageoireshont, d’un beau
hïëu foncé ou; violettes.
Nous en avons des individus de thuit pouees de longueur, s ils
n’étaient pas assez bien conservés^ pour en donner une anatomie
détaillée ; mais nous nous soiniges,, assurés qu’il y, a au pylore des
cæcums : nous n ’en avons vu que trois.
L’épithète de hasta, que nous lui donnons, rappellera
la force des rayons de l’anale.
CHAPITRE YI.
Des Pentapodes {Pentapus, nob.).
Les mers de l’Inde nourrissent des poissons assez voisins
des dentés>et qui forment auprès d’eux un petit groupe,
où l’extrémité des mâchoires ne..porte plus que deux fortes
canin es Rentre lesquelles s’en voient quelquefois deux ou
quatréhb eau coup - plus petit.ësï Les autres dents sont en
veloürs ras et sur une, bande, fort étroite.
«Nails tirons; leur nom des trois écailles longues et poin-
tujeJJ placées l’une entre leurs ventrales et les deux autres
dans les aisselles de ces nageoires; ce"qui a uu peu l’air
de* leur former cinq ventrales, ou.cdmine cinq pieds, à la
différence dé la plupart des autres sparoïdes, où l’écaille
intermediairë est plus courte à proportion. Il faut remarquer
toutefois que ce caractère ne leur est pas absolument
propre : on le retrouve dans d’autres poissons, notamment
dans la plupart des ménides; mais il nous a paru suffire
pour* en dériver leur nom générique.,
Ils ont dè plus la bouche peu fendue. Leur corps est
arrondi et couvert d’écailles assez dures, qui avancent sur
le front plus que dans la plupart des dentés.
, Get ensemble de caractères donne aux pentapodes une
tournure particulière > qui tient un peu de celle des bogues.
Lés pores dç leur mâchoire inférieure et l’espèce de pointe
qui termine leur opercule pourraient aussi les faire rapprocher
des adénoïdes.
Linnæus n’a point connu de pentapodes. Cest Commer-
son qui le premier en a vu à l’Isle-dé-France, en 176g,