en avait reçu plusieurs, soit xl’Antibesi^ soit dé iTpuloB|
mais il n’a eu en vue que de distinguer les picarels des
mendoles.
Bloch ne donne point d’article sur le sparus smàris
dans son grand ouvrage , et se borne dans son Systema
à copier Linnæus.
Brünnich a donné le nom de sparus smaris au Spa-“
raillon [sparus annularis, L inn.), ainsi que nous l’avons
déjà fait remarquer j mais il se pourrait que sbn
auquel il ne donne point de nom, le regaTdant: comme,
une variété de la mendole, fut le Véritable picard.
Bonnaterre, ne faisant aucune attention à cetEfelÇrréur
de Brünnich, l’a côpiée toute entière \ bien qu’il aiftpris
dans Willughby la figure de Rondelet, qufce'sè en tpusi
points contradictoire avete la description qu’il R ap p o rte*
M. de Lacépède, après avoir parlé du picarel diapré^
Rondelet et Willughbyy n’en a pas m©in|.vçfej^.;jyO«rnJ
smaris de Brünnich et-de?son Copiste Bonnatèi^é?parmi
ses synonymes du picard.
- Cést M. de Laroche qtfi-, après ’a-voir fait Tornarquer le>
manque de précision des difFér'ehtés;descriplifeirÇ'et ligures;
d’un poisson aussi commUn sur toutes les ’cofesjdc la Méditerranée,
a donné le premier une description fo^ÿêxacte
du picarel commun dahs le tome XIII des Annales d u
Muséum, et il y a joint un dessin qui ne;laisse jfen à désirer,
en sorte qu’il nous fournit un point de départ pour
la fixation des caractères de nos espèces. "
M. Risso, sans profiter du travail de M. de Laroche,
avait assez bien indiqué le picarel dans sa première. édir,
tion ( p. 258) ; mais dans la seconde il a fait des change-
mens qui ne sont pas heureux, e f qui ont de nouveau
tout brouillé. Il a donné le nom de sparus smaris au
sparus altedo de sa première édition, citant néanmoins
Rondelef 'et M. de Larophe, quoiqu’il soit bien évident
que les descriptions de'.ces deux auteurs, qui ne parlent
ni de taches bleues.ni défraies, ne peuvent convenir à ce
prétendu sparus smaris ; au contraire, il est presque impossible
de ne pas reconnaître notre picarel dans la description
qu’il donne maintenant sous le nom de sparus
alcedo.
Le P icarel ordinaire.
(Smaris w klgàris, nob.) '
$!fpSous appliquons le nom de vulgaire au picarel que
nous 'avons reçu en plus grande abondance de divers points
de la Méditerranée ; ffc sans nous arrêter à sa synonymie,
qui', d après ce que l’on viéht de voir, serait assez difficile
Iralablir^nous allcrns en donner une description détaillée,
que nous ferons suivre de la description comparative1 des
autrejüpspècq§. -
Le eoips^de ëëpoisson est arrondi, alongé, fusiforme, aminci
aux deux Extrémités. SM hauteur, double de l’épaisseur du corps,
estÇfe- cinquième dé-sa- longueur totale. La tête est un peu plus
^ q u e la hauteur du corps; elle est pointue, et sa hauteur à
la nuque fait les deux tiers de sa longueur. L’oeil est grand ; son
-diamètre égale le tiers de la longueur de la tête, et la distance du
bord antérieur de Foexl au bout du museau est égale au diamètre.
Le ;sCùs - orbitaire est alôngê;' élargi en avant ; son bord inférieur
‘ yjest un peu échancré; et il recouvre, quand la bouche est fermée,
presque tout le maxillaire.
Lè préopercule‘e§t assez grand; son bord vertical se réunit au
; bord, horizontal par un angle très-arrondi. L’arête qui en dessine
le limbe est très-élevée, ce qui fait que le plan du limbe est très