MM. Bisso et Savigny. M. de -Laracbeh l’a envoyé dlifiça|
M. d’Orbigny l’a pris à la Rochelle; M. Gênant; nous Fa
procuré de Brest, et moi-même je l’ai vu à Boulogne, et à
Dieppe. Il se trouvé aussi sur les cétés, d’Ângletieiïe, d’après
le témoignage de Pennant et de Donoyani; mais il ne
nous paraît pas qu’il s’avance plus loin vers le nord. Muller
n’en fait pas mention, et Linné et .- Fabricius gardent le
même silence à son égard.
Cornide le met au nombre des poissons d’Espagne,jet
lui donne le nom de bezugo de Laredo'^^uivaqf M.f de
Laroche’,' il s’appellerait en Catalogne gordzo, et a Iviça
gurazo. M. Bisso le noiiinie. comme Qor-nidc î, mais sans
épithète. Nous avons vu que. Bondplet applique^Æe mom
de besugo au pagre commun. Duhamel prétend qu’à la
côte de Biscaye ce poisson?.est^éfinnu sous1 le nom .de
bezogoysyxï celle de Biarritz, sous;oelui darousseau, -et
de rousseau en françaisfîNous lui rappértonSÿieomrne nQus
l’avons d it, Xorphus de Rondelet. L’est, dit-il, un poisson
de couleur rouge mêlée de pourpre j ^grands îyeuxi' elfen
dents en scie. Sa figure est encore plus caractérisée., U n y
marque pas cependant la tachç^noire .de l’épaule,
Sjdviani, qui ne connaissait pas, à beaucoup prè%üuu-
tant de poissons que Bondelet, neV parle pas; de cette
espèce!j mais nous en trouvons rime figure originale, très-
reconnaissable et assez bonne pour ünéj gravure ^ en bois,;
dans Aldrovandé il^Happefid p a g ru sou phragrus» tout
en le distinguant du pagrus de Rondfelet. Àldrovande n’a
pas reconnu dans ce poisson Xorphus de cet auteur, qu’il
cite un peu plus lo in 9. Il a été imité én cela par Wiïlugh-
1. Depisc., p. i5 ti -w 2. Ibid., p. i58.
M qui ne parle de Xorphus que d’après Bondelet, et en
alVouant lui-même que bel poisson lui est inconnu.
Bélonl)*ar bien à' la vérité un orphus, mais qu’il est impossible
de reebnnâîtréi, Gomme il parle de dents sembla-
bles a belles duscare, é t'd ’une tache noire à la queue, on
peulj^roire qu’il s’agit d’un de* nos sargues.
t ûHSfest-îêependànt d’aprèS-cette description si vague qu’Ar-
tedi a composera phrase caractéristique de Xorphus, et en
gîtant comme ^nonÿihè celui de Rondelet, qui ne peut
eii :ani!cfiiïe manière ;en être rapprofehé^lV'
4 uLînne a modifié la phrase d’Artedi sans y rien changer
B ^ ^ n tie l, d’ou il1 résulte que < le sparus orphus ne
",É||fèpas. être conservé dans le catalogue; systématique des
péfiâséà‘SiJ *
^rGe|îend'âht/M. de Lacépède a un spàre orphe, dont la
synonÿmiê^ëSt- éb'mposêé^ d’ap'rèë«Artedi‘, mais dont l’his-
toriqueV^sf extrait de ' ROîidëlét.'rM. Risso a donné dans
les deux éditions dé son Ichtyologie le nom de sparus
OrpJius^ ù t î pagre que nous avons décrit précédemment,
êfi.qâi*'n’a rfeh^fde^eommun n i avec celui de Linné, ni
f i i ^ ^ ^ ^ c e l u i de Rondelet, d o « la citation lui est
éèpenda«' annexée; Rien ne prouve” au surplus que ce
soit Xorphus dbhVfte^ aiioiêfes parlent souvent, mais
diré”qui puisse le caractériser. Aujourd’hui c’est
lé mérou que les Grées modernes, au moins ceux de Mo-
^®5,fi°mment orphos et rophos. M. BOry de Saint-Yineeut
nous l’assùte’jpokitîvfement.
Le ptefiiier auteur systématique qui parle d’une manière
un peu reconnaissable du poisson dont nous trai-
1. Aquat., p; abo.