L e Pagèl morme/ pmvMoiimyrè.
(Pagellus mormjrus j nob.; Sparus morïtoyrus, L.)
Le morme est un sixième pagel de la Méditerranée, qui
se distingue- aisëipent de ,, 'sës\ congénères. par les bandes
noires qui tranchant sur le fond jaunâtre argenté dçpgson
fâsÿrps, et son nom, aussi bien que cette variété dans ges
Couleurs:,. ne permettent guère de douter qp-iq-ce ne soit
le mormylus ou le mormyrus dgs anciens, qui es.t’/^uvent
présenté avec les épithètes ;de peint „et de v a r ié 1. Bélqn2
croit que''ce nom est * dérivé de marmor (marbre^,1 ÿar
opposition âffalëbulèur ' âssëk^üniforme dÊÉ,autr|rÆXres ;
mais’cjisi une\lonjj^ctuH âss^difficile' à prquvelJkii vâqt
Rondelet;, les Romains boniment encore mormittcLtiles'Vénitiens
mormîro,^S|\(^épois mofmo, lesJPro-
vencptx morme^t les Espagnols marniü.Mous le txMÈÿçms
dans un recueil grave1 à Madrid sous les noms (XJiërrera
et fiermabra. En ^ i l ^ s é lo n - M. Rafinesque, il sàppélle
ajula imperiali.
Rondelet^ en a lai|së”'istne figure n^o^^bojÉâe quæjfe'ïle
de Bélon^ët ôfille poiéioù'ë’k répretenté trop^'fiôbît. - Il
donne quélqüegRj&âils sur sMttaife^af'ao^çffî,tî^^m|:5 mais*
il né; le connaissait pas' aussi "bien que^Salviani, donfi^fe
fignre4:nC-laisserait rien à .désir&rsi les rayoüSf rïiou> dô’d.i
dorsale et de lanâlë “y'étàienUdfeÉibghés ' dês:%aÿçns épineux.
-C’est le seul pagel qui air-lté-rèplésCHté daUÿd’ouvfage'
1. Moç/AuXoç^jtiohoç, Ojapièn, H al., Wj^jyoo ; JPicioe mormyres Hal.,
y. — 2. Aqual., pL ,<i 8 3 .^ B. De pisc., 1. Ÿ> — 4. Aquat.,
d ’Egypte. M. Geoffroy l’y a fait graver sous le nom de
pagrus morrriyrtts. jj»
-nLè morme.,’ selon Rondelet, est plus, commun à Rome
que sur nô$?eôtes. Les naturalistes de 1?expédition de Mo-
rée Font •èn'Voÿé^de^rArè’Mpel. ‘NouS fâ to n s aussi d u lac
<de Biserte, où“ il est cbnnu deâ Arabes |sous le nom de
tnencous'. BrünnieK dfit l’avoir trouvé dans la mer Adria-
tique^mais^ni M. N^leari ni M. d e Martéps n e ’ Font vu à
On l’estime beajacoqp moins que plusieurs a e !§es
' ' Le mOrme se distingue des* autres pagels de la Méditerranée par
la'longueur jd||s|Mi;éprps et suiioutde^sa fête; elle est égale à la
hauteujç dancorps dié poisson ,t tandis^que dans tous les^autres éjfe
j^e|t pi® cpûWel. La tête est contenue trois fois et trois quarts dans
llBjlat loùéuëur totale. Le profiLdp dois et ^ celui du rentre se réünis-
-sonfau museau ,,en suivant des courbes a peu près'semblables ; ce
qui donné aù pois^dn;la;^guaçAd’aune eUipsejjégulîère très-aïongée.-
JMeelfefr petit, placé fore en arrièreén a au-devant un très-grand
sonfeyatrbifaiTè-en, carré long,, dont leébqrd antérieur cache le maxil-
. ‘'pciiré quand la beuchê‘,est''fermèe.tÉieYlinxne^'du préopercule est très-
l‘kr^,\ëti1sâpa‘FdLe»»a^litose5^&t'roitqiv-.
La boaiHie'«■■»t.pliis protiraciile-que celle „qe&^aufres pagels. Ses
d^lêprl^spnfCépàisSléâiWès'dèftts en velours sont Ünèsf et* égales- aux
,i deux mâchqij^eé. Gehes^pCpcytent en arrière “ quatre 'rangs de mo-
p. paires, dont'celles- de laf seconde^ rangëq sont plusdargps que longues;
YsLes dentsîcén» cbfdê de^ pharyngiens 'tsonC ffès-firles.
• ^-‘La'dôésalelCst baéSeY-Si&'my0^p^^letl^• sont forts, et ceux de
l’iihale >S«nt très^èôùrfs: ’ G'és1 Ifôùx nâgeôiies peuvent' se cacher en-
J"-*tiërement ' darf â* l’a rainurèi que lés écallrél' font suf lév dosl Les pectorales
ne sont pas aussi* loqgq,ès aue epllés des autres pagels. ;
1. Histoire naturelle de l’Égypte, zoolog., poiss., pl. i 8, fig. 3.