3 6 6 APPENDICE AU ÜfVKlftRlXÏÈ-ME.
livre, les poissons préparés par Commerson n’avaient pas
encore été retirés des cais&ÿ-®ü çé-savant et malheureux
voyageur les avait mis , et où M. Duméril les a retrou\#s,'
Après Commerson M. Elirenberg est le premier qui ait
rapporté une espèce, de ce. genre; mais ni celle-là ni eelle
de Commerson n’avaient échappé aux peintres indiens dont
les recueils ont été publiés par llenàrd et Yalentyn : ^ en
voit une dans le premier de ees auteurs (pl. 3o*, p. 166), «et
l’autre dans le second (n.° 129.). ~
Le nom malais dé ees poissonsbest foutaàp leur nom
arahe farès. Nous leur avons appliqué Je nom. dc apkareusi,
qui se trouve dans un passage inintelligible et probable-1
ment corrompu d’Aristote b-où il semble désigner une nageoire
particulière à'la femelle du thon.
Z/ApHARF.US B*feüATRE. -
(Apharëus coerülescèns, nob. - Labre ja u rch e et Caranpcçmore
sacrées tin , Lâcép.)*^
Commerson a comparé le sacrestin pour la forme à
un maquereau ; mais son museau n’est pas si pointu ni
sa queue si mince.
• Sa hauteur aux pectorales, et,.ce qui retient au même^la longueur
de sa tête, sont cinq fois et un quart dans ;Sfi longueur totale ,
la caudale comprise. Son épaisseur au même endroit' est d’un peu
moins, des deux tiers de sa hauteur. La distance du bout du museau
à rouie est d’un quart supérieure à la hauteur de sa tête-, pjisç au
droit du bord montant du préopércule. . So^ profif desé^â lentement
et par Une ligne peu arquée. "Le diamètre de Sü'n oeil est du
quart de la longueur dé sa tête; il est placé au-dessus du milieu de
aphâreus. 3 6 7
la hapteur,, et sa .distance au-bout du museau est d’un peu plus qué
|s.cm 'diamètre. LesfSrifices- lde la narine sont rapprochés, et plus
voisins de "l’oeil que du bout-ïdu museau; l’antérieur- est très-petit.
La bouche' est fei^ue^usque,,«sous le tiers antérieur de l’oeil. Le
trois -fois'plus Jong que haut, a sa surface striée ou
veinée^ efmtâ.bèjrjjs bien enti^^iwtntermaxillaire est fort-étroit, et
le maxillaire ne, siélâr^i^ÿb^®èf©'ïq) enartièeè; où il est trônqué
obliquement.' La mÉchsire inférieure'dépasse la supérieure, et est
'assez haute; toutes les deux sont garnies d’une bande fort étroite de
dents en fin veloum4r-aS’3ïLe palais estMbsseJ maistevomer y forine
en avant d eu-ppré^mmences 'arrondies. La langu^JCSÿl'fWt libres Obtuse
et fisse. Lêi|tfmbe du préppercule est large et strié én travers ;
antérieur est p jfu^aillant. Le sfio’vd de l’oS est entiep,et
son anglé-rirrôndi. L’opercule,-derîtà fois- plus haut que long, n’a
en àrrière qu’un angle extrêmement obtuse il est couvert d’écailles,
.ainsiquedteâideux autres pièGe$>|Op‘erculairesg et la joue; mais on
-n’en voi^pas-Sur le -front, le iftuseau et les mâchoires. Il y a sept
anyk&ies!;'''L’écaille surscaptdaire est dentelée ; mais on ne
wptopri» d’autre armure fsplfép&ule. La, pectorale, attachée: vers le
ti'emirrféiÉeur', est en faux assez pointue, et sa longueur est cinq fois
eft demié^ans Celle du p©isIont;~elle a seize rafOnÿ. Les ventrales
s£ptadteBjLùn.peu plus en arrière'; mais leurs pointes ne dépassent
p^ïfcëlllpstes pectorales.- La dorsale ^Ommenie, Sur le tiers antérieur
des peptorafés ^ o n premier ïayon est très-court; le.second égale
presque 1% ïfofslêin e, le' plus, long, et qui, a plus du tiers de
la bsfuteur du cdrp’s’soùs lui.Leà autres décroissent jusqu’au dixième,'
<^llefjJê: dernier dès épineux ; et le décroissement continue, mais1
avec lenteur, sur des rayons motis, dont le onzième, qui est le d e r nier,
forme subitement une pointe aiguë, trois fois plus longue
que L’avant-dernier. Lknale commence sous le quatrième ou le cinquième
rayon mou de la dorsale, et finit vis-à-vis du dernier et.
de*même par un prolongement en pointe longue et aiguë; elle a
trois rayons éoineux, dont le premier est très-court, et huit mous.
La-portion de queue entre les deux nageoires et la caudale, est
du sixième à peu près de la longueur totale, et moitié moins