L a Daurade cardinal. _
( Chrysophrys cardinalis, nob, ; Spore cardinal, Lacép.y t. IY,
p. i 4 r l ^
La figure que M. de Lacé_pède a trouvée .dans le „recueil
japonais que nous avons- q la bibliothèque du Muséum |
et dont il a fait son spare cardinal, doit être d’une espèce
très-voisine de celle que nous venons de décrire ; mais je
crois que M. de Lacépède a ajouté foi a^qç/tXjqp ,dc complaisance
à ^’exactitude de ce dessin, lorsqu’il^a -pompté
les rayons ainsi qu’il le fait.
Cé‘‘poisson diffère surtout du précédent par la brrèVèTé.-de sa
/pectorale, et par sa caudale, qui n’est pas’ fourchue!'Il lui rassemble
par ’la force des dents incisives et par lâ‘ tubérosité’ aù frcfnt, qui
‘est .placée de même aûfdfessus aés^ftExJ'- '
Le peintre japonais a' cdïoré W'roont.^en carmin,4ih^f que le
bord de chaque écaille, les rayons/fe'„mâchoireset’ld membrane
des brancmês.’ -Le dîbs! est brun pourpré. Les’flancf’sontrose vif,
et le ventre iÿtéfe pâle. Les nageoires sont boMé’es ue hÔïï"; eiæepté
lès vèhtfalés.
j : Cette espèce est mentionnée dans l’Encyclopédie japonaise
sous-le nom de to ' ou d'e tabi; maisixe :naia:-|st
générique ^Car il appartient à d’autres daurades èt à' des
dentex»
On trouve dans hêtre recueil deux autres figüfës qui
nous en paraissent très^voisines;,' ®L„,de ‘Laoep^de n’en a
pas fait usage j mais comme M. Abel Remusat^sr/a retrouvées
.dams l’Encyclopédie japonaise^nous allons mettre ma
ce que Ce savant académicien a bien voulu noq$ communiquer.
L’une d’elles, représente^ à la planche 55 du re-
cueü, est intitulée petite-tai.
DAURADES. 9 7
.Peut-être est-elle, plus voisine du chrysophrys cristiceps, que
tmoqs allons déchiré, que du gibbiceps ? Son profil, quoique élevé,
ne l’est pasr autant-que êelui du chrysophrys gibbiceps. La pecto-
I raie, est alôùgéè; la caudale fourchue; la dorsale élevée. Le corps est
rouge carmin, jet le bord des écailles est argenté. La tête, le ventre
et la base de la queue sont argentés. La dbrsgje et la pectorale sont
; r©sëes. La caudale est aussi-foncée q.ue, le ,corg,s.
Cetté eljp^èk^dômptëe'-dans l’Encyclopédie japonaise
|)armi les pêissoüs dénier. On dit qu elle est commune
Mans toufl^lj.^ sajsbns \ quë «a chair est blanche et d’un
gêût e x q u is'^ q u e lle atteint un à-deux pieds de longueur.
- L’autre figurei, qui est à la planche"56 du recueil, me
paraît e n ‘ représenter la mêmé espèce :r ce* sont les
mêmes^ouleurs ; le front’ est seulement plus-bombé. Elle
est-aussi nommée t a î dans ^Encyclopédie japonaise.
L a D aIürade a tète crêtée.
'j ji!Q^WsoP^rJ s cristiceps, nob«)
La s||p n d e espace que M. Delalandé nous a- rapportée
du Cap, ressemble beaucoup au gibbiôeps.
Son profil est cependant plus oblique, et la crête qui surmonte
r le’ front? e^t: amincie^et fl’a, point‘‘dê tubérosités. Le sous-orbitaire
^%est plus large et p ^ p o ù v e rt d’écailles. Le bord du préopercule est
tout-à-fait vertical. L’angle de, l’opercule’’est plus arrondi.
" Les dents sont' en moindre notnbrl, sürfout In^mâchoiré infé-
- riteùre. Les molaires sont fproporlionnell'eméh.i plus petites.
! Les rayons épineux de feêiale me pa'raiséèïfifr'un peu plus longs.
La‘caudale «est plus profondément fourchue. Le lobe supérieur est
plusdtefg queTûiférifeur, estons deux sont plus pointus. D’ailleurs
le nombre ée^yayqns Ae_st le même.
La, cQuleur> ne paraît différer que par moins de taches.
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