Le reste de rhistoipe du sargue était, également naturel.
Poisson littoral, il se tenait surtout dans Iesrgpottestsf)u.s-
marines, où le soleil pénétrait par de petites ouvertures.1
Son adressé, était extrême à »user et à rompre le fil de la
ligne où il s’était pris2q il aimait les bas-fonds.3; il suivait
de près le mulle, et lorsquece dernier avait remué la vase,
leiàargue avalait les parties alimentaires quftse trouvaient
ainsi soulevées4 ; il pondait deux fois par an , à lepoque
des équinoxes.’5
Si tous ees faits sonfc.yrais, ils démontrent bien à quel
degré les connaissances* *des anciens, sur'les moeurs- des
poissons surpassaient les nôtres y car les modernes; n’ônt
fait qn® les copier sur le sargue. Ni.Bélon6 ni. ROndelet7
nén disefit^rien de leur chef; enccùe mqins^Gesner3 oet
Àldrovande9. Willughby s’est borné à la description ^extérieure
I0, et c’est presque, à Duhamel quildaut arrivai pour
rencontrer quelques observations originales sur oes poissons.
~
L e SArlGtiE, omB ar proPREwfEÎrT d i ï !
' ÇSargus Jîondeletiîl nob.) '
Nos ' deux premières espèces d e 'sarguès^nef paraissent
avoir été bien distinguées par aucun auteur, etcëpeiidant
il en existait, de bonnes figures dès le -milieu;d#4è'iz^èôré
siècle. Rondelet en représente unéM, éf 'SalViani 1 autre*19,
1. -Ælien, 1.1, c. 23. —' 2. Athënee, i. YIÏ, pÆi. S21. — 3. ÆÜien/ CoWat.
Opplen, 1. IV, t . 4: AHsfiotè, Hist. a«., 1. VIH^^^/~^liHe7
Amm,Aristote fR A W , 1. IX, c. 5i. -p*».*®. Aquat., y. 2^2 et'^44,.*-_
*ï. I;. V, ,c. 5 ^, p. 282. — &. Gesaer, Aquat., p.'8£8. — "9. Aldrovailde^ -Swc.,
p. p. .iQâ. ï - IL Rondelet^ I.%JcV.i5..,\.p,-122
12. Salyiani, p. 178. '
chacun regardant la sienne^comme le vrai sargue des anciens
; en quô’i il' est ‘as'Séz probable qu’ils ont raison tous
les^ deux, cS^fés ancien^ peuvent ^ o ît biéh aussi ne les
àybir pas’ distinguées, t
Nous nous attacherons d’ab’ord à Fespèée de Rondelet.
< ©lest un poisson coups ..compriméçel élevé. La courbure de. son
dûs appartient à>un a¥cide cercle assez. ouvert. fia-ligne du ventre
esfcrdroite depuis le bout du museau jusquià l’anus, iiboù eüe,se
; 'Èelèvé-.verkila queue le Long de l’anale.# Aussi la queue n’a en hau-
teurepidde quart de k> plusi%Bandëf|ohgueur du (®orps; au-dessus
des fven tfafea, qùiïn’esthconteBUiei (pie: deux fois et presqiie dëux
;'tiers dans la kmguëuE totale • l’épaisseùr ''n’'est que le tiers% de la
hauteur. La tête ses! de grandeuntEqëdiocrevr.sai longueur, est égale à
É sa. hauteur-prise "à?l’aplomb de la nuque, et-elle ne fait quelle quart
de Môngueur totale, o^est-à-dire de la distance dit bout du museau
^arejfëx'tfémité de |^catMaîe*'Lë museau est nbsbus, âs&êz Igto&j son
1 - angletfaciaHmesuire'à 'peu près quarante-cinq degrés; , L’oeil est de
grandeur médiocre,opiacé d ^ s d ë h a u t de'ïar.jouÊ, et éloigné du
-wbofat duamtseUii de deux fois ètdemiteila- longueur de sairdiaTnêfrp^
qui m’esi>/qâeî le. cinquième de-la longueur de la tête. Le sousrorbi-
, taire eSTgrand, aminci vers/lecbas; lehord inférieur est légèrement
échanw%^ft cache en partie le maxillaire quand la bouche est fer-
JB^.dte'p<éo|»ei^^esfL‘ grand ; son «bord tçoptant descend un peu
-obliquement Savant, en arrièreiur le bord droit, qui‘lui-même est
- oblique jafe haüt en- basTsur ra.xepdu. corps-: liangle est arrondi. Le
limbe ifetvpâslrâèstlarge!et manque <f écailles.- L’operctde est étroit,
- - arrondi .eh “arrâère/fortememmnian subopereule, que >Pon ne distingue
quwdaûs^le squelette»:fé&ïbbbrd membraneux est assez*large,
si triais en partie Gae.MnU--r^liçséiîslÿoS,bL’interapercule:est grand,
et assez élargi ànt^^Fement pour ,se croise^ sous l’isthme de la
- gorgfeï avedjèelui dwlfcMé opposé, et cache» entièrement-la;membrane
b*rançhi'ostège.'-Jja bouche Çést médiocrement fendue : lé bord
pôstérieür du maxilIailMie dépasse pas le boM antérieur de l’oeil.
On ne #3fit pqinviâ^ partie postérieure du maxilMre. L^ttterahaxil