La dorsale est jaunâtre, un peu pointillée de iioirâlre.Les autres
nageoires participent plus .ou moins' de cette teinté; Le bordmps.-:
teneur de la caudale est noirâtre.
D. 9/10; A. 3/T, etc.
Cette description, est faite sur des individus de -dix
pouces, les uns envoyés de risle*-de-France par M. Julien
Desjardins, les autres apportés de la mer Rouge par
M. Geoffroy.
Elle répond très-bien à celle que Commerson avait faite
à risle-de-France en Décembre 1769, d’un individu de
huit pouces; description sur laquelle M. ;de Lacépède a
établi ison spore breton \ et qui était Accompagné d’uné
figure, également très-reqohnaa^sable;, devenue le labre
long-museau*. La meme; espèce1 test une troisième fois
dans M. de Lacépède, sous le nam de labref-oyènê^-'cai
le., labrus. oyena de Forskal4, qui est ce labre oyènU£ep
bien certainement un gerres, et très-probablement celui
qui nous occupe, puisqu’il habite la mer Ro,ugç;, et que
sà; description n’a rien qui ne s’ÂCj^’rde a^ba>cè,'quein^is
vêtions de dire. Et meme Forskal, après avoir dië%f»t J’espèce*
comme ordinairement toutel'argentée, parle d’une
variététqui a- dés séries de taches rouges, et^qui doif^tre
ptééiséiïient celle qua dessinée Commerson'. Op sait ayèc
quelle facilité dans un poisson la mqme taéhè peut pà-
ràftrë rmfge"a un observateur et brune à un autre.
D’ailleurs .M. Ehrenberg vient de rapporter Anssi^é^a
mer:; Rouge le poisson de Commerson, et l’y a entendu
nommer orena.
J. Lacépède, t,,IV, p .,1^ 4,. — Ibidem, t. II I ,p . ^67, pl; 19, % ------S. Idem,
t. III, p. 463. — 4. Anirn., 35,
j iSps'individus sont entièrement argentés; mais il nous assure que
..^pendant l^vie desjséri;esi dn gouttes roussâtres, plus marquées
soüsla ligne latérale que,sur le dos, et qui s’effacent après là
mort.«Ses,ventrales sont jaunes, les autres nageoires transparentes.
Lès individus fade M. Ehrenberg, comme-ceux de M. Geoffroy^
gont longs dé dix pouces,
M Ruppel (p. 11) a également observéke labrus oyena,
e t l’a rapproché comme* nous du épare breton de M. de
Lacépède; mais i l aâ.ëté moins.!heureux quand il a cru
que c’était le même poisson que ïikan-poeti de Renard
dont nous avons déjà parlé, ou que dé yvoda-wahah de
Rmssel, espèce I remarquable par le prolongement du second
raÿbd ‘dorsale dont nous! parlerons plus
loin. j^et{obsérv?ateur dit quelle co'rpS)est argenté, et que
les*;tacKes| rougeâtres ne paraissent qu’après*la mort du
p n is s s te “ J
une 'Sÿnbnymie que nous’-*in é rriiêsnn aurions .pu
croiFë sr^nojqSlh’àvfons. en m^iu l’mdiyi®! méhiê qui/iën
fait là smétï, c’est que le sparusn er^^w^U^Vue Bloch ou
le cychla erythrura ^ g o n ^ ystème^pQsthume;^p.t.336)iiest
enqoiÿg,.Y,oyena.yL’imagp qu’il en ^ ^ n n e planche sa6a:^ est
entièrement défigurée,j5da?i^.J^i ^partie du nihsêau,<iet il a
enluminé, nageqÎTq^je t .surtout sa caudale d’une
ç^uîej%r,çd,^ 'Vermillon, totalement' imaginaire ; il nous- a
fallu slfibijct même qu’il avak®ekbi’it -pour en releonnaître
lelgenré;; mais une sîbfe lâ^déASfiïvet^e f&it(3^nq|&s’ nous
sqmmesraperçus que qpùjy aujmns pu aussi1 la deviner
d’après les terk|)^^ê la d em ip f^ n quë^Schnéider ampute
à^celle de Bi-ocha Pinnani dorsalem efi analem Sqiiamis
longis% êrjsciïis^çmfÊtam et maxillam superiorem pro-r
tractïlem in tubum longum vidi.