CHAP. VIII. CANTnÈRES; 245
'Soiisf silence^ Dùhamel ne »dit pas <1 avoir vu dans 1 Océan ,
et* aucun auteur dê||faunesyborééles n en ta it mention.
liejjfeut eurs indiquent différons' noms-, qui sont tous
des altérations plus ou moins fortes de celui que nous
appHquonlIà^e^ppissén. ,-Suiyaot Bélpnj les Marseillais le
ÉÉ>mment c^wïe/î^ê^nos. Provençaux,; d’après Rondelet,
caàtkenôJ ■ Ces müux auteùcsV^isent! que les Génois l'appellent
tanna, ice qui veut. dire, enfumé,' à cause dé la
i|ji>ulèur bruné’ du dl&* Bramni^h et Rafinesque lu i - doü-
nemVcomme^nom’ vulgaire,* celui, de cantaro, M. de La-
roch<|1$|a£entendumommer à‘>Iviça .cantara.
M.'lRisso croifeüque les pêcheurs d e ^ ic e , appellent les
jeunëliçanthères cantheha^ex j^ ê adultes tanuda; mais il
Si pourrait bien que lès pêcheprsseussent mieux distingué
lesle^pÉss qué lichtyologiste, ainsi que^cela n’est arrivé
que trop? souvent. .
Suivant lui, le cahthèrevit*isolé-, et sa chair est molle
et peutestimé,eî: ils ’aceorde en ce dernier point a^ec Rondelet;
mais quant au premier, Rondelet dit,-au contraire
que les canthed|s, vont par bandes, qu’ils cherchent les
endroits- ou.tes eaux sont vives., et tque, quand ôn les
pr-éhd dâ S fcw S e u x le u r chair a meilleur goût, s’ils y
ont séjourné’-pendant quelque temps.
•’''Zie'tjANTHÊRE BRÊME,
i y,,fCantharus brama, nob.)
Cetté seconde espèce ne tse trouve dans aucun des auteurs
qüi ont précédé Duhamel. Rondelet, Salviani, Wil-
lughbÿ n’en font pas mention. Aussi* Artedi ne la compte
point parmi ses spares, et elle n’â point pris place dans