CH AP ITR E XII.
Des Picarels {Smaris, nob.}.
Nous avons distingué les picarels des mendoles, parce
que leur palais est lisse et n’a point de: dents. Ils ressemblent
d’ailleurs aux mendplps-par tous lésv autres points
de leur organisation. Leurs couleurs sont distribuées à mgu
près de même, et ils vivent comme les mendoles sur les
côtes vaseuses^et herbagées de la mer, s y nourrissant de
petits poissons ou de mollusques. Nous connaissons maintenant
plusieurs espèces de picarëls, dont quelques-unes,
paraissent avoir été indiquees*"avant nous' r-maiWsansf&tre
décrites comparativement ; ce qui JeArend très-difficiles à
reconnaître dans les auteurs qui peuvent,en a^oiiLparlé.
Celles d’Europe vivent toutes, dans la Méditerranée ,yët
nous n’en avons pas reçu kde-nos ; cotes-, de l’C^^^, non
plus,que des mendoles; mais nou»s?v^yons quelques-uns
de ces picarels s’avancer dans l’Atlantique, et on e*ioni%(^
aux îles Canaries , sur les eôtes d’Afrique et dans la radel
de Corée. Il y en a même jusqu’aux Antilles.
Bélon 1 n’a pas plus distingué les picarels éntrc eqx que"
les mendoles. Le peu de mots qu’il jJÈt pour caractériser
son smaris, peut faire croire qu il a vu le plcare^ vulgaire ;
mais dans cette hypothèse sa figure le représente trop
large, et elle se rapproche de la forme de notre alèyon.
Rondelet8 a laissé une figure de smaris aussi peu déterminable
que celle de Bélon. Nous croyons cependant
1. De aquat., 1 .1, p. 226. — 2. De p isc .,\. Y , c. i4 , p .j^ o *
qu’il a parlé de notre premier pieaiely.parce qu’il dit que*
le smaris diffère du moena par fabsence de tachés bleues
s'ikr lê^éc/'rps. '
Sm a ris marinûsiest p is c is , moehce- sim ilis, sç d minor.
E s t enirh d ig iti ta n tum m a gnitu d ine , co r p o r e s tr ic tio r e ,
nostro a cu to> maculamye utrinque nig ram h a b e t, n o tis
eoe rid e isw sm ico lo rih u sq iê e ca re t.
gdpou't'éei.que ; cei;: auteui^qij oute convient également aux
adtrê'sîréspècesy, et ou; voit qu’il les a confondues par la
quantité :dfe :homs .vulgaires qu’il accumule. ?
^LéStÆeûx figures qu’Al^ro.vànde”,ajoute*à celle de Ron-
defef^optetobt aussi inéçrtam;^ ^ | ï0 n peut, même douter
qâie a lté ra - p e regrüig,j. représente
un piOision ,de|©e^géple. S’il ne-^dénnait pas comme
exdtique'«,’ph pourrait croire > 4^ ^ ^ p fiitô t unngie nos;
trié n
Gesner ri’a^eprWdmiteque la figure de Rondelet, '
| La descrij®iaarl{#è^ courte que ljpg trouvé! dans WiL
lughby mous^parait'mieux ni^ri^enir ànotjê picarel alcyon
dlÉfttou-te • aUtrèîA^riè»; ,âu^sj pîfmsfeh parlerons a son. article;
•
-hjÿijesit sun^si données qu’Artedi a établison spa rus ma-
cu lam ig ra in utroque la i ère m edio , ; p innis p e c t oralibus
caudaque mômvqii-Rest devenu le sparùs sm a ris dans la
diiléiife ët danstladouzième éditipp du S y stem a n a tu ræ ,
“nom qui né peut par conséquénfê gu è r^ ’appliquer à une
egnécmplutôt qu’aux ai||^M *
, f Lë*si.âùteiirsj lécèns , ;p4ostériéiùs*!iar Linnæus,,. n’ont rien
afô’uté'iqui ait mieux fait connaître;<|g^poisspns. Duhamel
d. Dé ipiSc., 1.D*
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