d u synagris dans un passage, en lùi^ même? assez obscure
( 1. I l, c. 13 ), où il le range parmi les poissons a quatre
branchies simples de chaque eêté, comme 1 ellops, la murène
et Y anguille.
Quant à l’épithète pages, donnée par Épicharme aû lsÿ-
nagris, on ne sait pas bien ce qu’elle signifie : les uns croient
que c’est tendre, délicat; d’autres veulent y substituer
psgès (g rand) , qui conviendrait assez au dentale, puisqu’il
atteint une longueur de trois pieds.
On voit donc que le meilleur appui de la synonymie
de synagris avec dent esc est dans l usage actuel que font
les Grets du premier de ces mots ; mais que > cêpendant
aucun passage dW anciens ne la: cOnt^edii^formellement;
que celle de synodon avec synagris ne yepose que-sur ce
que Gaza traduit lu n et l’autre par dentex, mais quelle
ne peut s^ccorder avec la distinction clairement établie
dans Athénée et dans Aristote enfin que, d’après le rapprochement
fait par Éptcharme du^synagriset du syno-
•don7 d’après la couleur rouge attribuée à demier^Mde
synagris était le sparus dentex/ le synodon pouvait'
bien être le sparus macrophtalm us.
Ce qui achèverait de le prouver, c’est que Bélon assure
qu’il porte encore ce nom en Épire. Il est vrai que
c’est la seule autorité que nous puissions sciter sur ce
point particulier \ mais c’est aussi le seul deg; içhtyofo-
gistes de. cette époque qui paraisse avoir parlé de >éette
espèce* ^
Deux auteurs latins ont aussi employé le nom de synodon.
Ovide dit le synodon fauve, et , contre tout ce
qu’en rapportent les Grecs, le place parmi les pélagiques,
après le sargue , la daurade et le pagre , comme Colu—
«elle a depuis placé son dentex 15 en sorte qu’on pourrait
croire qu’Ovide entendait par ce nom le dentex* des
Latins.
Pliiïe^ne ferrite que relativement aux pierres de son
oreille (I. XXX.VHI , c. io )3., Mais c’est qu’il avait pris ce
f#it dans quelque auteur grec, et, comme à son ordinaire,
sans? s’ipquiéùe^de la vraie espèce du poisson. D’ailleurs il
m’emploie; nulle part le nom de dentex.
L é D enté or d in a ir e .
• (Dente^yulgaris, n o b Sparus denteæ, lAnn. Bl., pl. 268.}
Le dente a'lë t'brpâ1 Ovale, alongé, uii peu plus courbe siur le
v dBs ^ùe^stir le ventre. Sarhâuteur est trois fois et trois quarts dans
t lfflfongueur ,vgt Vépaisseur est deux fois ét demie dans la hauteur.
La-éêce’ est grande ; sA longueur 'égale la hauteur du corps, et
' fâit les d'ê la longueur tôfcife ; le profil du front est
çpnvéxè ; le mUseau1 est ifépenaâht assez pointu.
L’oeiT fest de grândeur îrfoyenne ; il* est placé en haut près du
^ïifdnt,' à peu près à égale1 distance du bo u t du museau et de la pointe
de' Pbpërctue. ■' £
L'é; sou.s-oî\bitaire est très-grand- il occupe près de la moitié de
la forme est celle d’un trapézoïdè, dont les cotés sont fisses
Ter%ml dentemres, et dont la sùifacè est couverte de rides à peu
près verticales. L’angle supérieur et postérieur se prolonge en ar-
’’*Cnëre en’une îame courbe étroite , qui complète le bord inférieur
de l’brbitef
Le préoperctde eSt assez grand ; il occupe presque Pautre moitié 1 2
1. Haï., v. jj.5. Nam gpudent pelago............
I b y. iO0r. bisignis sargusque notis, insignis et aüs
Et super aurai a sparulus cernée refulgens
Æt rutilus pagur, et fulvi symdentes, etc.
2. Synodoniites e cerebro pisciwn est qui synodontes vocantur.